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GeForce Now de Nvidia devient un test important pour l'avenir du Cloud Gaming,
Mais le service de jeu est controversé parmi les éditeurs et développeurs, et voici pourquoi

Le , par Stan Adkens

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7  0 
RIP Google Stadia ? NVIDIA lance GeForce Now, un nouveau service de Cloud Gaming
Qui pourrait chambouler le marché

NVIDIA a récemment lancé son service de jeu en streaming, baptisé GeForce Now, avec une offre qui se décline en deux versions : la formule Free permettant essentiellement de tester l’infrastructure de jeu en streaming de l’écurie des verts et la formule Founders. La version Free proposée actuellement par NVIDIA limite l’expérience de jeu à des sessions de 60 minutes maximum. Elle comporte aussi des notifications contextuelles potentiellement intrusives vous rappelant le temps qu’il vous reste toutes les 10 minutes. À la fin de la période de grâce (60 min), le joueur est automatiquement redirigé vers une file d’attente jusqu’à ce qu’une nouvelle fenêtre de 60 minutes de jeu lui soit accordée. Comme on pourrait s’en douter, cette offre ne garantit pas un accès prioritaire aux serveurs de la plateforme. Mais les joueurs peuvent se reconnecter autant de fois qu’ils veulent pour des sessions d’une heure, a confirmé l’écurie des verts.


Les utilisateurs de GeForce Now ayant souscrit à l’offre Founders (pour 5 $ par mois) seront les seuls à pouvoir profiter des derniers jeux vidéo compatibles avec la technologie Ray Tracing mise en avant par le fabricant de GPU. GeForce Now ne supporte pour l’instant que trois jeux en mode RTX : Metro Exodus, Deliver Us The Moon, et Wolfenstein Youngblood. NVIDIA permet également aux utilisateurs de son service GeForce Now qui souscriraient dès maintenant à l’offre Founders de profiter pendant 90 jours gratuitement de ce service avant de commencer à être facturés. La marque au caméléon recommande notamment cette formule aux joueurs souhaitant faire l’expérience du Ray Tracing, mais ne possédant pas un matériel compatible.


Il y a quand même un hic avec l’offre Founders : les sessions de jeu seront limitées à six heures, après quoi vous serez redirigés vers une file d’attente (mais vous avez toujours la priorité sur les utilisateurs de l’offre gratuite qui sont dans la file d’attente).

GeForce Now, le nouveau service de streaming de jeux à battre ?

La montée en puissance récente des plateformes de jeu en streaming est porteuse d’espoir, tant les différents protagonistes font miroiter des services abordables (sorte de « Netflix pour les jeux ») qui permettraient de se connecter au Cloud, d’accéder à des jeux que vous possédez déjà sur plusieurs vitrines (y compris des jeux gratuits) et d’y jouer sur n’importe quel type d’appareils Windows, Mac ou Android, de rejoindre des sessions de jeu à la volée... Vous n’auriez besoin de rien d’autre mis à part une connexion à large bande.

Google a été l’un des tout premiers acteurs de l’industrie à officialiser une solution — Google Stadia — ciblant ce marché. Mais le lancement de ce service de streaming a été immédiatement entravé par des restrictions de toutes sortes, une confusion sur les prix, une bibliothèque de jeux terriblement limitée, des performances réelles qui ne correspondaient pas aux promesses effectuées. En 2020, le Cloud Gaming semble encore être loin d’être une réalité, GeForce Now peut-il changer la donne ?

La fiche technique de GeForce Now

Sur le plan technique, NVIDIA s’est voulu raisonnable en ciblant les spécifications les plus populaires dans le marché des jeux vidéo : un rendu en 1080p (ou Full HD), avec un framerate à 60 images par seconde et le Ray Tracing en option. Que vous soyez sur la formule Free ou Founders, vous recevrez le même flux en streaming maximum de résolution 1080p à 60 images par seconde. GeForce Now est déjà compatible avec les PC (Windows / Mac), les smartphones / tablettes Android et la Shield. Cette compatibilité devrait être étendue plus tard cette année aux téléviseurs Android et aux ordinateurs tournant sous ChromeOS. Nvidia a, par ailleurs, assuré que l’offre GeForce Now telle que présentée actuellement ne représente qu’une étape dans le cycle de développement du service et qu’à terme, cette offre évoluera.


La configuration système requise pour le service GeForce Now de NVIDIA est la suivante :
  • connexion Internet 15 Mbps (25 Mbps recommandés). Un réseau 5 GHz en mode sans fil ;
  • PC Windows tournant sous Windows 7 (64 bits) ou supérieur, avec 4 Go de RAM, un processeur X86 à double cœur de 2,0 GHz ou supérieur et un GPU prenant en charge DirectX 11 ;
  • Mac tournant sous macOS 10.10 ou version ultérieure ;
  • téléviseur Nvidia Shield (2015, 2017, 2019 ; modèles Base et Pro) ;
  • smartphone ou tablette Android (version 5.0 ou ultérieure) disposant de 2 Go de mémoire système ;
  • un contrôleur Bluetooth est fortement recommandé.

L’expérience GeForce Now

GeForce Now arrive sur le marché avec des prix bien plus attractifs que la concurrence (5 $ pour sa version Premium, contre 9 $ pour Stadia Pro – évidement, ce tarif n’inclut pas le prix des jeux), un fonctionnement plus simple, mais surtout – à en croire certains utilisateurs de la version bêta — un niveau de performance à la hauteur des espérances des aficionados du jeu vidéo et des centaines de titres déjà compatibles.

D’après Sam Machkovech de ArsTechnica qui a pu tester la nouvelle plateforme de Cloud Gaming, GeForce Now permet de jouer à des jeux que vous avez déjà sur les appareils « les plus merdiques avec des résultats de performance incroyables ». Machkovech assure ainsi : « lorsque j’étais connecté via Ethernet sur ma connexion domicile-bureau, avec une vitesse de 250 Mbps en download et de 10 Mbps en upload, j’ai bénéficié de performances quasiment sans latence sur la majorité de mes jeux testés. Fortnite, Apex Legends, Destiny 2, et le remake de Modern Warfare de 2019 : Je les ai joués à la souris et au clavier via GeForce Now et j’ai à peine remarqué leur latence inhérente ». Il affirme même avoir pu jouer Sonic Mania de 2017 via GeForce Now sans manquer un seul saut.

Comment NVIDIA aurait réussi là où Google Stadia a échoué

L’utilisateur de GeForce Now doit posséder une copie numérique du jeu auquel il voudrait jouer dans une vitrine populaire comme EPIC, Battle.net, Bethesda Launcher, uPlay ou Steam avant de pouvoir y jouer, ce qui fait essentiellement de ce service de NVIDIA un agrégateur des principales plateformes de distribution. Mais GeForce Now ne fonctionne pas comme un clone de vos bibliothèques d’achat de jeux existantes. Plus précisément, vous indiquez à GeForce Now à quel jeu vous voulez jouer, et il chargera un environnement PC virtualisé avec le code de lancement de ce jeu.

« Nous n’avons pas de magasin de jeux vidéo » a déclaré Phil Eisler, VP / DG de GeForce Now chez à ce propos : « Les joueurs nous ont dit avec force qu’ils préfèrent se connecter à leurs magasins de PC existants. Nous soutiendrons tous les magasins de PC. Connectez-vous à vos comptes existants dans les magasins de jeux en ligne pour PC. Si vous achetez un nouveau jeu, vous le possédez sur cette plateforme, et vous pouvez le télécharger sur votre PC plus tard. Et nous soutiendrons les jeux gratuits ».

Sur GeForce Now, il est possible de modifier les réglages de chaque jeu pris en charge à sa guise, car GeForce Now loue effectivement un PC de jeu Windows à chacun de ses utilisateurs. Vous n’accédez pas à une version limitée d’un jeu avec un menu affichant des options manquantes, mais bénéficiez plutôt de réglages précis vous permettant d’ajuster l’occlusion ambiante, la qualité des ombres, voire la synchronisation verticale et le super-échantillonnage.

Machkovech note que vous ne pouvez pas faire tourner un jeu notoirement exigeant de 2018 comme Assassin’s Creed — Odyssey à 60 images par seconde sur Google Stadia. GeForce Now de NVIDIA, en revanche, permet de dégrader et de modifier les paramètres du jeu pour, non seulement atteindre le seuil symbolique de 60 images par seconde, mais aussi de le tester avec le benchmark intégré au jeu (disponible sur PC uniquement). Il ajoute que la même astuce à 60 ips est utilisée pour les autres jeux PC sur GeForce Now, alors que les propriétaires de consoles sont dans ces cas-là obligés de jouer à 30 ips.

Les lacunes de GeForce Now

Malheureusement, pour le moment, GeForce Now ne simplifie pas le processus de recherche de vos jeux compatibles. Vous devez rechercher manuellement dans l’application NVIDIA tous les jeux que vous possédez, puis les ajouter à la « bibliothèque » de l’application GeForce Now afin de les tester. Nvidia doit encore publier une liste complète des jeux soutenus pour le lancement public du service. Il y a également le problème du nombre de vitrine prise en en charge par GeForce Now qui est pour le moment limité. Certains pourront également regretter l’interface datée et lente de GeForce Now, très peu « user friendly » selon eux, et le manque d’optimisation de certains matériels (les différents contrôleurs utilisables notamment).

En fin de compte, la solidité de l’offre d’une plateforme de Cloud Gaming comme Stadia ou GeForce Now dépend en grande partie de la qualité de la connexion Internet du joueur, une connexion qui peut varier en fonction de la charge du serveur, du fournisseur d’accès Internet ou de votre capacité à utiliser des appareils connectés à Internet. Malgré tout, il semble que GeForce Now s’en tire bien au niveau de la jouabilité en offrant une expérience de jeu fluide qui se rapproche plus de ce à quoi on est habitué avec un matériel dédié au jeu (console ou PC).

Soulignons que des alternatives éprouvées existent : le service Xbox PC Game Pass de Microsoft, par exemple, permet de télécharger le jeu complet, de jouer hors ligne et de ne payer que 5 $ par mois pour une énorme bibliothèque de jeux indies et de titres AAA. Ce n’est pas du Cloud Gaming, mais sur le terrain ça permet de contourner l’obligation d’avoir recours à Internet.

Source : NVIDIA

Et vous ?

Êtes-vous plus un adepte du Cloud Gaming ou du jeu en local ?
Que pensez-vous de cette nouvelle solution de Cloud Gaming ?
Quel destin prédisez-vous à GeForce Now face à des concurrents comme Google Stadia ?

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Avatar de wiwi0123
Candidat au Club https://www.developpez.com
Le 04/03/2020 à 16:23
Mais cet argument implique également que des choses comme le piratage n'existent pas, ou que les entreprises ne cherchent jamais à profiter les unes des autres ou n'essaient pas de chasser leurs concurrents du marché. Aussi si les développeurs ne gardent pas un contrôle étroit sur leur propriété intellectuelle et sur la façon dont elle est distribuée, ils perdront la capacité de contrôler leur affaire. Cela fait peur aux créateurs dont le bien-être financier est déterminé par le nombre de copies qu'ils vendent. Même si l’utilisateur voulait être libre de jouer où il veut, il ne souhaiterait pas non plus voir un développeur fait faillite parce qu'il ne peut vendre qu'un nombre limité d'exemplaires de Steam - en raison du jeu en nuage le rendant disponible partout ailleurs gratuitement.
on acheté le jeux il ne sont pas gratuit avec gforce now
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Avatar de Steinvikel
Membre expert https://www.developpez.com
Le 05/03/2020 à 12:14
Qu’en pensez-vous ?
Citation Envoyé par Stan Adkens Voir le message
En effet, un jeu numérique est une licence d'utilisation d'un bien virtuel d'une manière stipulée par des accords de licence, à la fois du fabricant du jeu et du marché qui le vend, en l'occurrence Steam.
En fait, c'est vrai pour un jeu tout court, qu'il soit virtuel, sur CD ou en cartouche, il est conditionné légalement à un usage dans un contexte définit : dans un cadre privé, pour vous seul et votre famille (1er degré)... vous ne pouvez ni l'employer dans un lieu publique, ni dans un lieu privé avec du publique, ni le revendre, etc. ...et c'est pareil pour vos DVD ou VOD.

Citation Envoyé par Stan Adkens Voir le message
une licence pour jouer à un jeu ne signifie pas qu'une autre société peut la redistribuer
Donner l'accès à l'usage fait parti de la définition technique /légale de "redistribué" ? Ou bien cela ne concerne que la revente ?

"rendre n'importe quel logiciel de jeu disponible à tout moment sur n'importe quel écran, reste une perspective très passionnante. Mais elle est très complexe sur le plan économique, et la seule façon d'y parvenir est de négocier et de faire en sorte que les consommateurs et les fournisseurs de plateformes comprennent les enjeux."

"Pourquoi un développeur de jeux pourrait-il dicter le matériel sur lequel ses jeux sont joués, et pourquoi NVIDIA aurait-il besoin d'une autorisation pour rendre disponibles sur une machine virtuelle des jeux qu'un client a déjà achetés sur une autre vitrine ?"

"Je voudrais demander pourquoi un studio devrait être autorisé à me dicter où je suis autorisé à installer et à jouer à un jeu que j'ai acheté (...) Sommes-nous en train d'envisager que les jeux soient exclusifs au matériel à l'avenir ?"
...les meilleures remarques que j'ai pu voir sur le sujet ces derniers jours.

Selon vous, Nvidia devrait demander la permission aux développeurs avant de lancer GeForce Now en mode payant ?
Du point de vue utilisateur, la réponse serait qu'il n'y a nullement besoin de permission à un intermédiaire de fournir ce qui a déjà été acheté... il en est autrement pour la permission d'acheter (et le choix du prix).
"Mais cet argument implique également que des choses comme le piratage n'existent pas, ou que les entreprises ne cherchent jamais à profiter les unes des autres ou n'essaient pas de chasser leurs concurrents du marché."
Le piratage... de compte ? de plateforme ? ou bien on suspecte là les plateformes de pirater les jeux pour les faire tourner sans encombre sur leur infrastructure (ex: application d'un patch "maison" pour stabiliser le jeu)
"Aussi si les développeurs ne gardent pas un contrôle étroit sur leur propriété intellectuelle et sur la façon dont elle est distribuée, ils perdront la capacité de contrôler leur affaire."
On a compris... le contrôle du produit, du marché, de sa position, mais pas de la concurrence. On le conçoit pour l’acquisition du produit, est-ce que le raisonnement est encore valide pour son accès après achat ? --> ce n'est pas mon avis.

Selon vous, la plateforme GeForce Now constitue-t-elle une réelle menace pour les développeurs et éditeurs de jeux vidéo ?
Voyons voir un peu... 30€/mois durant 4 ans représente 1440€, imaginons que cette durée soit l’intervalle de renouvellement d'une configuration pour des jeux AAA.
Dans le cas du cloud gaming, je paie un abonnement, je joue, profitant d'un matériel qui évolue avec les années (supposition), et au bout de 4 ans, j'arrête. Je perd tout, l'accès, les sauvegardes, les paramètres... mais garde la licence d'usage des jeux (aka la "possession du jeu", que l'achat d'un jeu me confère.
Dans le cas d'un achat de PC (aka une config') à 1440€ (payé en plusieurs fois), je joue, sur un matériel qui n'évolue pas avec les années (sauf dépense supplémentaire), et au bout de 4 ans, j'arrête. La différence c'est que je peux revendre ma machine disons à 50%-80% de son prix d'origine.
Sur PC local je suis limité aux capacités "limités" (en général) de ma machine, mais profite d'un usage bien plus adapté pour la connexion internet (ex: les FPS et MOBA en ligne). Sur le cloud gaming, je profite de graphismes bien plus riches que sur ma config' "limitée", mais me réduit aux jeux ne dépendant pas de réactivité poussé (FPS, course, MOBA, certains RTS, coopération...).
NB: dans toutes les catégories il y a des jeux qui restent jouables malgrès un niveau de lag supérieur à la moyenne de la catégorie, je donne ici une simple notion.

On peut voir là une manière de la part des éditeurs /développeurs, d'éviter d'exprimer un refus en mettant en défaut le cloud gaming Nvidia ...afin de ne pas froisser un acteur avec qui ils ont (pour certains) des contrats durement négociés, et par la même occasion, pousser les joueurs a investir dans leur propre machine, qui en définitive, défavorise l'achat de jeux "triple A" --> quand la machine est trop limite pour y jouer agréablement, on achète pas ...on se fait prêter ou on pirate.

On peut comprendre également que Nvidia profite de la présence de certains titres (bien que temporaires) pour en faire la publicité de son service, une approche qui serait habituellement passé par des négociation aboutissant à un prix ou des concessions.

On peut aussi voir que les retrais ont lieu maintenant que le service est payant. Il est logique que les éditeurs se refusent à prêter leurs oeuvres s'ils n'en ont pas rétribution.

Que pensez-vous des arguments de Van Lierop pour retirer The Long Dark de GeForce Now ?
"Les développeurs devraient pouvoir contrôler où leurs jeux sont proposés" est un argument qui manque cruellement d'explications... entend-il qu'il ne souhaite pas être rendu accessible à l'usage par n'importe quel intermédiaire ? ou bien est-ce une inquiétude quand au prix qu'en fixe certaines plateformes (trop haut, ou trop bas) ?

Une plateforme de jeux en streaming n'est pas nécessairement également une plateforme de vente en ligne. Dans les faits elles le sont, mais il pourrait tout à fait apparaitre un service ne permettant que l'utilisation des jeux déjà acquit en liant les comptes des autres plateformes ou leur "clé CD", sans possibilité d'achat.
Quand j'achète sur Humble Bundle, j'active sur Steam ou Battle.net pour pouvoir y jouer. Si le jeu est disponible à la vente sur plusieurs plateforme, chacune redonne sa part au développeur, alors je comprend vraiment pas le problème économique de "si c'est accessible sur d'autre plateforme, alors je vend moins de copie" ...il est question de "rendre accessible" ce que l'utilisateur à "déjà payé".

"Le monde d'aujourd'hui devient complexe pour les développeurs, avec de nombreux changements de plateformes et des passages au streaming, de sorte que les développeurs doivent être en mesure de planifier une stratégie pour savoir comment leurs jeux apparaîtront et où (...)"

"Cela fait peur aux créateurs dont le bien-être financier est déterminé par le nombre de copies qu'ils vendent. Même si l’utilisateur voulait être libre de jouer où il veut, il ne souhaiterait pas non plus voir un développeur fait faillite parce qu'il ne peut vendre qu'un nombre limité d'exemplaires de Steam - en raison du jeu en nuage le rendant disponible partout ailleurs gratuitement."
Encore une fois, se raisonnement ne tient plus si cela ne concerne que l'accès après l'achat. Il relève du bon sens que distribuer gratuitement est un manque à gagner, en revanche faire payer l'acquisition d'un droit et faire payer pour son usage sont deux approches bien distinctes, qu'il est bon de ne pas confondre, surtout dans ce domaine.
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Avatar de MRSizok
Membre averti https://www.developpez.com
Le 04/03/2020 à 16:04
Config minimum, compatible Mac OS, Windows 10, GeForce Now, Steam, exclus Microsoft/Sony/Nintendo ?

la solution serait que les dev rajoutes GeForce Now en platforme compatible. Ce qui tend à dire que les Devs ont raisons. Rien n'a était testé. Quand on achête un produit (On va rigolé. Je sais.). La boite de Dev affirme que la platforme tel ou tel suite à une batterie de test répond à leur chartre de compatibilité. En somme, il faut jouer aux jeux sur des systèmes légitimes pour éviter toute nouvelle faille possible en détournant l'installation et l'utilisation de base.

On évite ainsi les dérives et le support technique non voulut. Comme des patchs juste pour les joueurs GeForce Now.

Mais bon, en vrais on sait tous que GeForce Now sera compatible. Que Nvidia leur fera certainement pas de crasse. Mais, si les Devs acceptent ce genre de laxisme. Demain, j'installe FF7 Remake sur mon GPS et je vais aller geuler à Square enix que le jeu n'est pas beau etc...

Ils vont devoir acheter les licences pour GeForce Now...
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