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Les fabricants de consoles de jeux vidéo confrontés au plafond de performance,
Sony, Microsoft et Nintendo, doivent-ils revoir leurs stratégies ?

Le , par Bruno

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Le marché des consoles de jeux vidéo, autrefois en constante évolution grâce à des améliorations matérielles spectaculaires, se trouve aujourd'hui face à un plafond de performance. Les fabricants, comme Sony, Microsoft et Nintendo, doivent repenser leurs stratégies à une époque où les avancées technologiques, bien que présentes, ne sont plus aussi perceptibles pour les joueurs. La PlayStation 5 Pro lancée récemment par Sony propose des améliorations, telles que l’utilisation de l’IA pour optimiser le taux de rafraîchissement des jeux, mais les critiques estiment que ces changements ne justifient pas nécessairement une nouvelle génération de consoles. Le marché stagne, avec un nombre de foyers possédant des consoles peu évolutif depuis plus de dix ans, et les consommateurs semblent moins enclins à remplacer leur matériel si les différences ne sont pas suffisamment visibles à l'œil nu.

« Il s'agit d'une amélioration, mais rien n'en fait une génération complète au-dessus de ce que la série X offrait », a déclaré Daniel Ahmad, directeur de la recherche et des perspectives chez Niko Partners. « Il est beaucoup plus difficile de distinguer le saut entre chaque génération.

La Xbox Series X, qui était la console la plus puissante à son lancement, fait face à des préoccupations similaires, avec des progrès technologiques tels que le ray-tracing et des fréquences d’images élevées, mais des questions sur la réelle nécessité de ces évolutions. De plus, la difficulté à réduire les coûts des composants empêche une baisse des prix, ce qui limite l'accessibilité de ces consoles haut de gamme.


À côté de Sony et Microsoft, Nintendo a opté pour une approche différente, privilégiant l'innovation fonctionnelle plutôt que la puissance brute. La Switch, moins puissante que ses concurrentes, est devenue un énorme succès commercial, et Nintendo continue à se concentrer sur des expériences de jeu uniques, en mettant l'accent sur la créativité plutôt que sur la course à la performance.

Pour sa part, Microsoft explore des alternatives comme le cloud gaming, permettant aux joueurs d’accéder à des jeux sur divers appareils sans nécessiter une console de haute performance. Cette approche, couplée à des modèles d’abonnement flexibles, illustre une stratégie visant à rendre les jeux plus accessibles et à élargir le marché au-delà des consoles traditionnelles. Alors que la performance des consoles atteint un plateau, l’industrie du jeu vidéo semble s’orienter vers de nouvelles formes de monétisation, de flexibilité et d'accessibilité pour maintenir l'engouement des consommateurs.

Performance, accessibilité, et cloud : les nouveaux enjeux des consoles de jeux vidéo

Le marché des consoles de jeux vidéo, longtemps dominé par une course à la performance, semble aujourd'hui se heurter à un plafond technologique. Les fabricants comme Sony, Microsoft et Nintendo, bien qu'ils continuent d'introduire de nouvelles versions de leurs consoles, se retrouvent confrontés à un défi majeur : l'évolution technologique ne produit plus les avancées spectaculaires qu'elle apportait autrefois. Les joueurs semblent moins impressionnés par des améliorations telles que le ray-tracing ou des résolutions 4K, qui ne suffisent pas toujours à justifier le remplacement d’une console relativement récente. Dans ce contexte, de nombreuses voix s’élèvent pour questionner l’utilité d'une nouvelle génération de consoles, surtout lorsque les différences de performance avec les générations précédentes deviennent moins perceptibles pour le joueur moyen.

Un premier élément important dans cette réflexion est la comparaison entre consoles et PC. Pour certains joueurs, un PC performant reste l’outil de prédilection, non seulement pour les jeux mais aussi pour d'autres activités informatiques. Un ordinateur bien équipé permet de jouer à des titres récents avec une résolution et un taux de rafraîchissement élevés tout en offrant une polyvalence que les consoles ne peuvent pas égaler. L’argument économique en faveur des consoles réside souvent dans leur prix d’entrée plus bas par rapport à un PC de gaming, mais cette différence se réduit au fur et à mesure que l’on prend en compte les frais supplémentaires, comme les abonnements en ligne ou les achats de jeux. De plus, pour les joueurs à la recherche de performances maximales, un PC offre une flexibilité inégalée, avec la possibilité de mises à jour régulières des composants.

Cependant, l'expérience de jeu sur console présente des avantages indéniables, en particulier pour ceux qui cherchent une solution simple et immédiate. Les consoles sont accessibles, ne nécessitent pas de configuration complexe, et garantissent une expérience homogène pour tous les utilisateurs, sans les tracas des mises à jour de pilotes ou des bugs fréquents qui peuvent accompagner les jeux PC. La question des jeux exclusifs, souvent citée comme un argument pour l'achat de consoles, a cependant ses détracteurs. Ceux-ci estiment que ces exclusivités ne sont plus un moteur suffisant pour convaincre un public de plus en plus exigeant et peu enclin à accepter des limitations imposées par les fabricants. Pourtant, pour un grand nombre de joueurs, la commodité d'une console prête à l'emploi demeure un facteur décisif.

Le cas de Nintendo illustre une autre dimension de l’évolution du marché des consoles. En choisissant de ne pas se lancer dans une course à la puissance brute, la marque a su se différencier avec la Switch, une console moins puissante mais extrêmement populaire en raison de sa flexibilité et de ses jeux uniques. Cette approche montre qu'il existe encore un marché pour des expériences de jeu innovantes, où la créativité et la conception des jeux surpassent les exigences de performances techniques. Nintendo a prouvé que l'innovation fonctionnelle pouvait l'emporter sur la quête incessante de meilleures spécifications matérielles, offrant ainsi une alternative pertinente aux autres géants du secteur.


En parallèle, des solutions comme le cloud gaming représentent une voie d’avenir, permettant d’accéder à des jeux de haute qualité sur des appareils moins puissants. Microsoft, avec son Xbox Cloud Gaming, cherche ainsi à élargir l’accessibilité des jeux tout en contournant les limitations matérielles. Cette tendance pourrait transformer le paysage du jeu vidéo en réduisant la dépendance aux consoles physiques et en ouvrant de nouvelles opportunités pour les développeurs et les joueurs, notamment par le biais de modèles d'abonnement flexibles.

En somme, l’industrie des consoles de jeux vidéo se trouve à un carrefour. La performance matérielle ne semble plus être le moteur principal de l’innovation, et les stratégies des fabricants doivent désormais s’adapter à un marché de plus en plus mature. Si l’évolution vers des jeux plus interactifs et sophistiqués, avec une meilleure intelligence artificielle et des mécaniques de gameplay plus complexes, semble inévitable, le modèle économique de la console doit aussi se réinventer pour répondre aux attentes des joueurs modernes. Les fabricants devront s’adapter à un public qui, bien que toujours fidèle à l’expérience de la console, est de plus en plus exigeant en termes de contenu, de flexibilité et d'accessibilité.

Source : Tweet

Et vous ?

La stagnation des innovations matérielles dans les consoles de jeux vidéo marque-t-elle la fin de la course à la performance ou une évolution vers d'autres critères de différenciation, comme l'expérience utilisateur ?

Les améliorations technologiques comme l'utilisation de l'IA pour optimiser le taux de rafraîchissement sur la PlayStation 5 Pro sont-elles réellement perceptibles par le joueur moyen, ou s'agit-il d'un argument marketing pour justifier un nouveau modèle ?

Les joueurs sont-ils devenus trop exigeants vis-à-vis des avancées technologiques, au point de négliger les améliorations subtiles qui, pourtant, pourraient enrichir leur expérience de jeu ?

Voir aussi :

Les trois fabricants de consoles de jeux (Sony, Microsoft et Nintendo) ont désormais abandonné X, après la décision d'Elon Musk de saborder Twitter en le renommant comme un site pornographique

Les ventes de consoles Xbox continuent de s'effondrer avec une chute massive de 42 % des revenus, Microsoft a vendu moins de 900 000 unités Xbox au dernier trimestre, contre 4,5 millions d'unités PS5

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Avatar de Zefling
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 27/11/2024 à 10:33
Le PC est plus évolutif, mais on se retrouve avec des CG qui coûtent le prix d'une console.
En plus c'est plus compliqué de mettre le PC dans le salon pour pas mal de monde. Pour moi c'est 2 usages.

Mais en effet, quand on voit le PS5 Pro, c'est difficile d'en voir l'intérêt à part pour les gens très exigeants.
Quand on regarde tout ce qui sort, pour la majorité des jeux la puissance d'une Switch est déjà largement suffisant.
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Avatar de nadjim
Membre habitué https://www.developpez.com
Le 27/11/2024 à 8:09
Il est compréhensible que la puissance d’une console soit limitée lorsque le choix se porte sur un SoC intégrant à la fois le processeur et la carte graphique. En effet, le TDP restreint de cette architecture impose des contraintes qui réduisent inévitablement les performances globales. À l’inverse, opter pour une architecture avec deux puces distinctes, un processeur et une carte graphique séparés, permettrait de concevoir une machine nettement plus puissante, capable de rivaliser avec certains PC gaming.

Cependant, ce choix aurait un impact considérable sur les coûts de fabrication. Les SoC est généralement bien moins onéreux à produire que deux puces séparées. Cette économie permet aux fabricants de proposer des consoles à des prix compétitifs, un facteur essentiel pour atteindre un large public et maintenir l’accessibilité du marché des consoles.
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Avatar de Fluxgraveon
Membre actif https://www.developpez.com
Le 27/11/2024 à 9:01
Il m'apparaît aussi, que l'orientation vers les performances s'est faite aussi (et de façon assez considérable) au détriment des scenarii et des contenus (en privilégiant le contenant : pour une expérience de jeu toujours plus réaliste ?)
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Avatar de gabi7756
Membre averti https://www.developpez.com
Le 27/11/2024 à 10:50
Citation Envoyé par Zefling Voir le message
Le PC est plus évolutif, mais on se retrouve avec des CG qui coûtent le prix d'une console.
Peut être un petit raccourci , mais bon quand tu vois la différence de performance ... Mieux vaut avoir pour l'équivalent de deux consoles ( je fais référence au prix) et avoir un bon pc qu'une console ...

Citation Envoyé par Zefling Voir le message
En plus c'est plus compliqué de mettre le PC dans le salon pour pas mal de monde. Pour moi c'est 2 usages.
Ce que je comprends mais vu que je suis pas forcément intéressé par les jeux exclusif console, m'en fous pas mal xD
Parce que tu enlève ces jeux là, quel intêret d'avoir une console ? le côté convivial de jouer dans le salon ?
Moi je dis y a pas besoin de geeker pour s'amuser à plusieurs , un bon vieux jeu de société
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Avatar de foetus
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 27/11/2024 à 12:49
Citation Envoyé par Zefling Voir le message
Mais en effet, quand on voit le PS5 Pro, c'est difficile d'en voir l'intérêt à part pour les gens très exigeants.
D'après les premiers retours sur la PS5 Pro, c'est 1 béta test à 800 €uros (sans lecteur ni socle ) pour le PSSR

Ceci est normal et fait écho à l'article : les consoles ont 1 APU AMD depuis la PS4/ XBox One.
Mais AMD est à la traine par rapport à NVidia sur les technologies : CUDA, V-Sync, DLSS, raytracing RTX, minage, …
Et les consoles PS5 et Series S/X sont sous RDNA 2 (1.75++ pour la PS5) : donc pas d'algo d'upscale ni de raytracing (1 truc basique dégeu )
Les ajouts de la PS5 Pro (mais à vérifier) : doublement des cores (mais apparemment ils sont restés en RDNA 2, d'où le 16 tflops au lieu du 33), ajout des RTX Cores (du RDNA 3.5) et adaptation du FSR (sûrement RDNA 3.5/ 4) pour faire le PSSR.

Justement la bouillie de pixels/ flou de certains jeux (Final Fantasy 16 et 7 Rebirth) et les scintillement avec Alan Wake 2 sont parce que les jeux fonctionnent nativement en 960p environ et sont mal upscalés.
Ensuite, il y a aussi le processeur qui lui pour le coup est assez vieux (sûrement entre 2016 et 2018)

Des rumeurs en 2022 disaient même que Rockstar demandait à Sony 1 version Pro pour GTA 6 (sortie attendue en 2025 si non repoussé) : donc 8 - 10 mois pour corriger et optimiser le PSSR avant le tsunami GTA 6
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