IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)

Vous êtes nouveau sur Developpez.com ? Créez votre compte ou connectez-vous afin de pouvoir participer !

Vous devez avoir un compte Developpez.com et être connecté pour pouvoir participer aux discussions.

Vous n'avez pas encore de compte Developpez.com ? Créez-en un en quelques instants, c'est entièrement gratuit !

Si vous disposez déjà d'un compte et qu'il est bien activé, connectez-vous à l'aide du formulaire ci-dessous.

Identifiez-vous
Identifiant
Mot de passe
Mot de passe oublié ?
Créer un compte

L'inscription est gratuite et ne vous prendra que quelques instants !

Je m'inscris !

L'homme qui a perpétré un attentat à La Nouvelle-Orléans le jour de l'An a utilisé des lunettes connectées de Meta pour enregistrer la rue Bourbon des semaines avant son carnage
Qui a tué 14 personnes

Le , par Mathis Lucas

127PARTAGES

6  0 
L'homme responsable de l'attentat qui a tué 14 personnes à La Nouvelle-Orléans le jour de l'An s'était déjà rendu dans la ville pour des missions de reconnaissance apparentes des mois avant son massacre. Il avait enregistré les lieux à l'aide des lunettes connectées Ray-Ban de Meta. Les lunettes de Meta sont dotées d'une IA et permettent aux utilisateurs de passer des appels, de prendre des photos et d'enregistrer des vidéos. Leur utilisation pourrait témoigner du savoir-faire technologique du suspect. Elles sont également dotées d'une fonction de diffusion en direct, mais le FBI pense qu'elle n'a pas été activée lors de l'attaque.

Le suspect a utilisé des lunettes connectées lors de la préparation de son attaque

Shamsud-Din Jabbar, 42 ans, citoyen américain originaire du Texas, a foncé avec une camionnette dans une foule de fêtards du Nouvel An 2025 à La Nouvelle-Orléans. L'attaque a fait 14 morts et des dizaines de blessés. Shamsud-Din Jabbar a été abattu par la police au cours de l'attaque sur Bourbon Street. Les autorités ont déclaré qu'il s'agit d'un attentat terroriste, pointant du doigt des vidéos sur les réseaux sociaux où le suspect se ralliait à ISIS (État islamique).


Selon les autorités, Shamsud-Din Jabbar s'était probablement radicalisé en ligne. Les premiers éléments de l'enquête ont révélé que Shamsud-Din Jabbar s'est rendu au moins deux fois dans la ville au cours des mois qui ont précédé le carnage, utilisant des lunettes connectées de Meta pour enregistrer une vidéo alors qu'il parcourait Bourbon Street, plus tard le site de son attaque. Il s'y était rendu une fois en octobre et une fois en novembre pour du repérage.

Shamsud-Din Jabbar semblait être féru de technologie. Les enquêteurs ont retrouvé les lunettes sur son corps après qu'il a été abattu et ne pensent pas qu'il ait activé leur capacité de diffusion en direct pendant le carnage sur Bourbon Street. Cet ancien combattant de l'armée américaine a occupé des fonctions dans le domaine des technologies de l'information au sein de l'armée, puis dans les grandes sociétés de services professionnels Deloitte et Ernst & Young.

Bien que Shamsud-Din Jabbar ait utilisé des outils de haute technologie pour surveiller le futur site de l'attentat, les enquêteurs ont déclaré que son inexpérience en matière d'explosifs signifiait que la deuxième phase du plan, qui consistait à utiliser des engins explosifs improvisés placés autour du quartier français, n'a pas été réalisée. Le FBI a en effet diffusé la vidéo enregistrée par Shamsud-Din Jabbar lors de la préparation du voyage à La Nouvelle-Orléans.

Dans la vidéo, on peut voir Shamsud-Din Jabbar se promener lentement à vélo sur Bourbon Street tout en filmant les lieux à l'aide de ses lunettes connectées. Les lunettes connectées de Meta permettent aux utilisateurs de prendre des photos ou d'enregistrer des vidéos sans utiliser leurs mains. La vidéo montre Shamsud-Din Jabbar à un moment donné en train d'étudier son reflet dans un miroir sur pied, peut-être pour tester les lunettes connectées.

Andy Stone, porte-parole de Meta, a déclaré à NBC News que la société est « en contact avec les forces de l'ordre à ce sujet ». L'utilisation des lunettes connectées de Meta par le suspect met en lumière le côté obscur de ces gadgets. L'année dernière, des étudiants de Harvard ont prouvé que les lunettes connectées de Meta peuvent être transformées en un dispositif de surveillance terrifiant capable de divulguer les informations personnelles de n'importe qui.

Les lunettes Ray-Ban de Meta transformées en un outil de reconnaissance faciale

Les lunettes connectées Ray-Ban de Meta peuvent capturer des photos et des vidéos sur demande vocale, diffuser de la musique et des podcasts via votre téléphone ou encore répondre à vos questions les plus curieuses grâce à l'IA intégrée de Meta. Elles ont suscité l'intérêt des consommateurs après le gros flop des gadgets d'IA concurrents tels que le rabbit r1 et le Humane AI Pin. Mais elles pourraient bien être un pas de plus vers un avenir dystopique.

Deux étudiants de l'université de Harvard ont modifié un ensemble de lunettes connectées Ray-Ban de Meta pour y ajouter une technologie de reconnaissance faciale basée sur l'IA. Le résultat est un dispositif portable capable d'identifier les personnes en temps réel et de fournir leur adresse, leur numéro de téléphone, etc. Baptisée « I-XRAY », cette technologie utilise la capacité des lunettes connectées de Meta à diffuser des vidéos en direct sur Instagram.

Un programme informatique surveille alors ce flux et utilise l'IA pour identifier les visages. Ces photos sont ensuite introduites dans des bases de données publiques pour trouver des noms, des adresses, des numéros de téléphone et même des membres de la famille. Ces informations sont ensuite renvoyées via une application mobile. AnhPhu Nguyen et Caine Ardayfio, les auteurs de cette modification, ont fait des démonstrations de la technologie en public.

Caine Ardayfio s'est approché d'une inconnue, a scanné son visage, a obtenu son nom et ses affiliations, puis a prétendu qu'il la connaissait grâce à l'une des organisations apparues lors d'une recherche à son sujet. Dans une deuxième démonstration, son collègue AnhPhu Nguyen a identifié un homme au hasard et a entamé une conversation en prétendant avoir lu son travail sur la base des informations personnelles fournies par ses lunettes connectées.

Des dizaines d'étudiants de Harvard ont été identifiés et n'ont jamais su que des scanners faciaux avaient été utilisés pour découvrir leur nom et des informations les concernant. Selon AnhPhu Nguyen, cela met en évidence ce qu'il est possible de faire avec la technologie grand public actuelle, les moteurs de recherche de visages, les grands modèles de langage (LLM) et les bases de données publiques. Tout ceci pourrait être utilisé à mauvais escient.

Ce rappel de la manière dont ces lunettes peuvent être utilisées à mauvais escient donne à réfléchir, mais les gens peuvent prendre quelques précautions. Les étudiants ont énuméré les bases de données de recherche inversée de visages et de personnes qui permettent de se désengager. Mais il faut garder à l'esprit qu'il est pratiquement impossible de supprimer totalement sa présence en ligne ; l'on peut seulement rendre ses informations moins accessibles.

La démonstration exacerbe les inquiétudes liées aux lunettes connectées de Meta

La technologie de reconnaissance faciale est d'une précision effrayante depuis un certain temps déjà, et I-XRAY ne fait qu'enchaîner un certain nombre de technologies existantes. Leur appareil s'appuie en partie sur "PimEyes", décrit comme « un moteur de recherche de visages d'une précision alarmante que n'importe qui peut utiliser ». Les inquiétudes suscitées par cette technologie se sont accrues depuis qu'il est apparu que Clearview AI utilise la reconnaissance faciale pour aider les forces de l'ordre. Selon plusieurs rapports, les forces de police du monde entier ont utilisé Clearview AI pour identifier des suspects.

Ce qui est nouveau dans la démonstration d'AnhPhu Nguyen et Caine Ardayfio, c'est que la technologie est associée à un gadget grand public discret et facile d'accès. Les deux créateurs n'ont pas l'intention de publier un quelconque produit ou code. Selon eux, I-XRAY est unique parce que les grands modèles de langage lui permettent de travailler automatiquement, en...
La fin de cet article est réservée aux abonnés. Soutenez le Club Developpez.com en prenant un abonnement pour que nous puissions continuer à vous proposer des publications.

Une erreur dans cette actualité ? Signalez-nous-la !

Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 09/12/2025 à 12:59
Les lunettes "intelligentes" Meta (ou autres) ne sont rien d'autres qu'un viol de la vie privé de tous les gens qui sont sur le chemin ou a proximité de son porteur...
11  2 
Avatar de shenron666
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 09/12/2025 à 14:24
Le port de ces accessoires de viol social devraient être interdit dans l'espace publique.
Imaginez-les portées par des personnes mal intentionnées, si tant est que cela existe bien entendu.

Ces personnes se baladent sur la Côte d'Azur ou autre lieu de vacances.
Sur les réseaux sociaux, vous postez des photos de vous en vacances, rien de tel pour alimenter ces lunettes.
Facile d'identifier des personnes qui sont loin de chez elles, retrouver le lieu de résidence sur le lieu de vacances (hôtel, gîte...), et le lieu de résidence fixe.
Avec des complices ou non, ils peuvent cambrioler ces lieux sachant pertinemment que ces personnes sont très loin de chez elles.

N'allez pas imaginer tout ce qu'il est possible de faire comme détournement de ces lunettes connectées (pas intelligentes, non, ça se saurait).
Toutes ces dérives parce que les "gens" utilisent les réseaux "sociaux".
8  1 
Avatar de Freem
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 10/12/2025 à 15:23
Citation Envoyé par RenarddeFeu Voir le message
Le problème à mon sens est l'existence de bases type facecheck.id qui aspirent et archivent illégalement les données des réseaux sociaux, pas les lunettes connectées en elles-mêmes.
Non, le problème est que les possesseurs de caméra de surveillance, c'est à dire dispositifs qui enregistrent les images et potentiellement les envoient sur des serveurs, ont l'obligation légale de déclarer lesdits dispositifs quand l'espace public est affecté.

Je parie que l'utilisation d'un appareil photo et d'une caméra traditionnels ne sont pas non plus légaux, mais sont tolérés parce que relativement évidents.
Cette tolerance ne doit surtout pas s'appliquer aux porteurs d'appareils furtifs, comme ces caméras embarquées dans des lunettes, qui sont bien pires que les caméras de sécurité traditionnelles puisque les données sont en plus exfiltrées vers des serveurs contrôlés par des puissances étrangères, c'est à dire les USA (en supposant que ces lunettes soient utilisées en dehors des USA, ce qui est évident).

Il s'agit également d'une infraction évidente au RGPD.
Ces dispositifs devraient tout simplement être interdits à l'usage dans les lieux public, et soyons réalistes, à la vente, parce que les utilisateurs de ce genre de trucs n'auront jamais la rigueur nécessaire pour respecter leur prochain... je veux dire la loi.

Evidemment, on peut faire la même chose avec un téléphone, mais être discret est alors bien plus difficile, donc pour moi ça reste dans les limite du tolérable.
7  1 
Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 11/12/2025 à 12:17
Citation Envoyé par Matthieu Vergne Voir le message
Mais une fois la personne prise la main dans le sac, on ne lui casse pas son téléphone : on le signale aux forces de l'ordre qui se chargent de la suite. Ça doit être pareil pour les smartglasses.
Théorie tout simplement inapplicable dans la réalité:

1. Le contrevenant ne va pas gentiment attendre l'arrivée des forces de l'ordre pour recevoir son amende

2. Les forces de l'ordre ne se déplaceront jamais pour ce genre de délit!!!
5  1 
Avatar de _toma_
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 25/10/2025 à 19:05
Quoi ? On peut démonter un appareil électronique pour en dessouder un composant ?
Ha vraiment, ces hackers sont tellement forts. Qui ? Qui aurait pu prévoir ?

PS : la modification ne coûte pas 60$, elle coûte 0$. Un mec vend ses services sur internet pour 60$/lunettes.
2  0 
Avatar de shenron666
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 01/11/2025 à 17:59
Ces lunettes devraient être interdites à porter sur la voie publique.
Le problème n'est pas simplement du côté caméra, mais de tout ce qu'il y a derrière à savoir... META
2  0 
Avatar de RenarddeFeu
Membre averti https://www.developpez.com
Le 10/12/2025 à 1:10
Le problème à mon sens est l'existence de bases type facecheck.id qui aspirent et archivent illégalement les données des réseaux sociaux, pas les lunettes connectées en elles-mêmes.
6  4 
Avatar de Rakoun
Nouveau membre du Club https://www.developpez.com
Le 11/12/2025 à 14:46
Je ferais mieux que la dame, je lui casserais la g...
2  0 
Avatar de _toma_
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 06/01/2025 à 12:21
"L'homme qui a perpétré un attentat à La Nouvelle-Orléans le jour de l'An a utilisé une voiture pour faire ses courses des semaines avant son carnage"
3  2 
Avatar de kain_tn
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 12/05/2025 à 11:16
Citation Envoyé par Anthony Voir le message
Meta serait en train de développer des capacités de reconnaissance faciale pour ses lunettes IA intelligentes Ray-Ban, une technologie qu'elle évitait jusque-là pour des raisons de protection de la vie privée

[...]

Trouvez-vous cette initiative de Meta crédible ou pertinente ?
Meta qui se soucie de la vie privée de ses utilisateurs? Venant d'une GAFAM, qui devant une fuite de données monumentale, se plaint en interne de ce que les utilisateurs ne sont pas assez habitués aux fuites de données, plutôt que de chercher à comprendre comment la fuite a pu se produire?

Ce n'est absolument pas crédible! S'ils ne l'ont pas fait avant, c'est qu'ils devaient avoir d'autres raisons.
1  0