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Microsoft et Sony signent un accord contraignant pour maintenir Call of Duty d'Activision sur la PlayStation,
Après qu'un juge américain a autorisé Microsoft à poursuivre l'acquisition d'Activision

Le , par Mathis Lucas

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Microsoft a annoncé avoir signé un accord avec Sony pour conserver la franchise Call of Duty sur la PlayStation après l'acquisition d'Activision Blizzard. L'annonce précise que l'accord est contraignant, ce qui signifie que Sony est en mesure de poursuivre Microsoft en justice si la firme de Redmond ne respectait pas sa part du contrat. La durée de validité de l'accord n'a pas été révélée, mais des rumeurs indiquent qu'elle serait de 10 ans. Microsoft a réussi à obtenir l'autorisation de la justice américaine pour racheter Activision, mais l'entreprise est toujours confrontée au veto de l'autorité britannique de la concurrence et des marchés qui évoque des préoccupations antitrust.

« Nous sommes heureux d'annoncer que Microsoft et PlayStation ont signé un accord contraignant pour que Call of Duty reste sur la PlayStation après le rachat d'Activision Blizzard. Nous attendons avec impatience un avenir où les joueurs auront globalement plus de choix pour jouer à leurs jeux préférés », a déclaré Phil Spencer, directeur de Microsoft Gaming, sur Twitter dimanche. L'accord fait suite à la victoire de Microsoft la FTC des États-Unis qui a tenté de bloquer temporairement le rachat d'Activision par Microsoft. Le régulateur américain affirme que cette opération pourrait conférer à Microsoft et sa filiale Xbox un monopole sur le marché des jeux vidéo.

Activision est l'éditeur de la franchise Call of Duty, qui connaît un franc succès. De son côté, Microsoft est le fabricant de la Xbox, qui est en concurrence directe avec la PlayStation de Sony, ce qui fait craindre que Microsoft puisse créer des jeux "exclusifs" pour ses propres consoles et évincer Sony de la concurrence. Toutefois, la juge fédérale Jacqueline Scott Corley a rejeté la demande d'injonction préliminaire de la FTC. Dans son jugement, la juge Corley a déclaré que l'acquisition d'Activision par le géant américain des logiciels ne supprimerait pas la concurrence sur les marchés de l'abonnement aux bibliothèques de jeux vidéo et des jeux cloud.


La juge Corley a souligné en outre que les preuves montraient que les joueurs avaient davantage accès aux titres populaires d'Activision. « La Cour estime que la FTC n'a pas démontré qu'il était probable qu'elle obtienne gain de cause sur son allégation selon laquelle cette fusion verticale particulière dans ce secteur spécifique pourrait réduire substantiellement la concurrence. Au contraire, les éléments du dossier indiquent que les consommateurs auront davantage accès à Call of Duty et à d'autres contenus d'Activision », a déclaré la juge Corley. Ainsi, l'accord permet d'atténuer les craintes, bien que les parties n'aient pas divulgué la durée.

Un porte-parole de Microsoft a indiqué que l'accord était conclu pour le long terme. Microsoft a déjà signé des accords similaires par le passé. Pour le moment, il n'est pas certain que l'acquisition soit conclue, mais selon les analystes, les perspectives de Microsoft et d'Activision sont nettement meilleures depuis que la juge Corley de San Francisco a empêché le mois dernier la FTC de bloquer temporairement l'opération. La FTC est sortie clairement perdante dans cette affaire. Dans ses conclusions, la FTC a indiqué qu'elle ne partage pas du tout l'avis de la juge et tient absolument à faire appel aux cours d'appel pour empêcher l'acquisition avant le 18 juillet.

Dans une déclaration, un porte-parole de la FTC a souligné la "menace évidente que cette acquisition fait peser sur la libre concurrence dans le domaine des jeux dans le cloud, des services d'abonnement et des consoles". De son côté, Activision estime que cette fusion va permettre d'améliorer l'expérience des joueurs et de donner plus de choix aux consommateurs. « Notre fusion profitera aux consommateurs et aux travailleurs. Cela permettra la concurrence plutôt que de permettre aux leaders du marché bien établis de continuer à dominer notre industrie en croissance rapide », a déclaré Bobby Kotick, PDG d'Activision Blizzard, dans un communiqué.

Avant la signature de cet accord, le chef de la division des loisirs interactifs de Sony, Jim Ryan, a fait part de ses préoccupations en matière de concurrence. Ryan, dont le portefeuille comprend la PlayStation, a déclaré en juin qu'il pensait que le projet d'acquisition d'Activision n'était pas bon pour la concurrence. Après la conclusion de l'accord, le président de Microsoft, Brad Smith, a déclaré dimanche sur Twitter que, même après la conclusion d'un éventuel accord, Microsoft "continuera à veiller à ce que Call of Duty reste disponible sur un plus grand nombre de plateformes et pour un plus grand nombre de consommateurs que jamais auparavant".

En dehors de l'annonce de Spencer, aucun autre détail sur l'accord entre Microsoft et Sony n'a été rendu public. Microsoft et Activision souhaitent finaliser la fusion cette semaine, puisque Microsoft devrait payer une indemnité de rupture de 3 milliards de dollars ou obtenir une prolongation si l'accord n'est pas conclu d'ici au 18 juillet. Après avoir obtenu l'approbation des États-Unis et de l'UE, qui ont donné leur feu vert à l'opération au début de l'année, Microsoft concentre désormais son énergie sur la dernière pierre d'achoppement, le Royaume-Uni et son autorité de la concurrence et des marchés (Competition and Markets Authority - CMA).

La CMA, qui a déjà imposé des cessions et bloqué des accords technologiques, a déclaré mercredi qu'elle était prête à négocier les conditions de l'accord avec Microsoft. Insatisfaite de la promesse de Microsoft de jouer franc jeu, la CMA avait rejeté la proposition initiale. « Après la décision de justice rendue aujourd'hui aux États-Unis, notre attention se porte à nouveau sur le Royaume-Uni. Bien que nous ne soyons pas d'accord avec les préoccupations de la CMA, nous réfléchissons à la manière dont la transaction pourrait être modifiée afin de répondre à ces préoccupations d'une manière acceptable pour la CMA », a déclaré le président de Microsoft.

La CMA et Microsoft semblent avoir suspendu temporairement le litige pour examiner comment la transaction pourrait être modifiée afin de répondre aux craintes du régulateur britannique. Cependant, la CMA a déclaré mercredi à The Verge qu'elle pourrait éventuellement ouvrir une nouvelle enquête sur les fusions si Microsoft et Activision tentaient de restructurer leur accord au Royaume-Uni. Mais certains analystes britanniques pensent qu'après la victoire de Microsoft contre la FTC, la CMA ne représente plus une menace sérieuse pour Microsoft. Selon les analystes, dans le pire des cas, l'acquisition peut être conclue sans le marché britannique.

Certains pensent toutefois qu'il est peu probable que Microsoft se retire complètement du marché britannique. Selon ces derniers, dans un cas plus probable, il y aura une sorte de renégociation avec la CMA dans les prochains jours ou l'appel de Microsoft suivra son cours. Enfin, alors que le scepticisme persiste quant aux réelles motivations de Microsoft, dans l'immédiat, la propriété phare de Call of Duty restera ouverte aux rivaux. Microsoft a également signé un accord pour maintenir le jeu sur Nintendo. Néanmoins, ce n'est que lorsque l'encre sera sèche sur le papier que nous commencerons à voir ce que Microsoft a réellement prévu.

Source : Phil Spencer de Microsoft

Et vous ?

Quel est votre avis sur le sujet ?
Que pensez-vous de l'accord entre Microsoft et Sony ?
Cet accord répond-il à toutes les préoccupations concernant cette fusion ?
Pensez-vous que le régulateur britannique autorisera le rachat d'Activision par Microsoft ?
Microsoft pourrait-il se permettre de quitter le marché britannique s'il ne trouvait pas un accord avec la CMA ?

Voir aussi

La fusion entre Microsoft et Activision autorisée par la justice américaine malgré l'opposition de la FTC, la Grande-Bretagne reste la seule zone d'ombre au tableau

Fusion Microsoft - Activision Blizzard : la FTC conteste la décision du juge qui a donné son feu vert à Microsoft et indique son intention de faire appel

Comment Microsoft voulait « mettre Sony hors jeu » en rachetant Sega, Bungie et d'autres studios. Les ambitions de Microsoft dans le secteur du jeu vidéo révélées par des documents internes

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Avatar de KEKE93
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 20/09/2023 à 16:59
Je pense que Phil Spencer n'a pas du regarder bien loin à l'horizon depuis son bureau quand on sait que Nintendo America est localisé dans une enclave juste à coté du campus de Microsoft à Redmond

Ceci dit, Nintendo est une société japonaise plus que centenaire dont le siège est à Kyoto; il doit y avoir toute une culture d'entreprise bien éloignée de celle de microsoft
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Avatar de Eric80
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 20/09/2023 à 17:09
Le titre du mail de Spencer est 'random though', et son contenu montre bien que cela tient plus du rêve qu une quelque action sérieuse.

Mais +1, la culture japonaise de Nintendo est AMHA le principal frein à toute action.

Je reste tjs surpris de l arrogance des managers qui pense qu avec l argent, on peut faire ce que l on veut. Les US sont très loin là dedans. Les pays arabes pétroliers et gaziers vont encore plus loin, puisqu'ils ont tellement de $$. Ces comportements qui refusent de comprendre que dans d autres cultures, l argent ne fait pas tout, sont la porte ouverte à des acquisitions/fusions ratées!

Spencer serait aviser de se faire conseiller par Renault par ex, qui au final s est un peu cassé les dents sur Nissan.
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Avatar de Madmac
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 17/07/2023 à 21:20
Citation Envoyé par Kannagi Voir le message
Bon , ça sera pas la première fois que MS sera condamné pour abus de position dominante
Aucune chance que cela se produise. Micro$oft a attrapé le virus "Woke". Tout comme les autre Triple A américains



Les Japonais et les Chinois vont bouffer leur marché.
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Avatar de Prox_13
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 21/09/2023 à 10:49
Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
Quel est votre avis sur le sujet ?
C'est un bon résumé de pourquoi les jeux Microsoft sont de pire en pire; La vision unilatérale du jeu vidéo comme un business les a poussés a capitaliser sur des licences et maintenant ils bavent devant la gestion des IP de Nintendo.

Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
Que pensez-vous des déclarations de Phil Spencer de Microsoft ?
Je ne pense pas qu'il y aurait un meilleur exemple spontané de mégalomanie que ça.
D'un côté, Microsoft se sont défendus bec et ongles qu'ils n'avaient pas de volonté d'établir un monopole avec le rachat du mastodonte "Blizzard Activision King", de l'autre, Phil Spencer le PDG mégalo raconte une toute autre histoire dans les mails privés sans la moindre pression.
Après, est-ce qu'on peut se permettre d'être étonnés ? Je ne pense pas, mais j'aurais évidemment été plus surpris que le management de Microsoft soit moins pragmatique et plus idéaliste.

Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
Selon vous, pourquoi songe-t-il à racheter tous ces éditeurs de jeux vidéo ?
Moins de concurrence. Spécifiquement Nintendo car ils possèdent les licences les plus lucratives de l'histoire. Pokémon a rapporté pratiquement le double de Mickey Mouse avec le tiers du temps d'exploitation. (95 ans vs 27 ans)
Avoir des IP comme ça, ça ne peut que faire rêver n'importe quel entrepreneur ambitieux.

Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
Quels impacts ses fusions pourraient-elles avoir sur Microsoft et l'industrie des jeux vidéo ?
Probablement des produits moins concurrentiels, donc plus génériques, potentiellement plus chers. Une gestion managériale monolithique, qui peut causer un effondrement complet en cas de scandale (Voir Activision Blizzard).

Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
En quoi ces révélations pourraient impacter sur les procès entre Microsoft et la FTC ?
Non, Microsoft est trop fortunée pour se retrouver du côté des perdants dans son propre procès.

Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
Pensez-vous que Nintendo ou Valve pourrait fusionner avec Microsoft à l'avenir ? Pourquoi ?
Valve fait preuve de bonne conduite envers Nintendo; Ils se sont tirés une balle dans le pied lorsqu'ils ont dénoncé Dolphin, un émulateur Gamecube/Wii d'une incroyable facture pour un projet open-source lors de sa sortie sur la plateforme de Valve, Steam. (Source)
Or, Dolphin aurait été une merveille pour booster les ventes de la console Steam Deck de Valve, qui se comporte virtuellement comme une Nintendo Switch plus puissante. Pour moi, Nintendo aurait plus d’intérêts directs à fusionner avec Valve pour toucher le public occidental, déjà parce que le Steam Deck est un bon témoignage de ce que Valve peut apporter à Nintendo, mais c'est également le seul concurrent direct en terme d'innovation sur un support console.
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Avatar de phil995511
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 21/09/2023 à 13:07
Depuis toujours Microsoft cherche à être le seul sur la place quitte à réaliser de la concurrence déloyale (on se souviendra de ses attaques contre Linux à l'époque).

Aujourd’hui ils cherchent à prendre le contrôle total du marché gaming ;-(

Microsoft est déjà très clairement en position dominante dans le secteur des OS, cette entreprise devrait être démantelé / fragmentée et revendues en plusieurs sous entités à des tiers !!
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Avatar de ManPaq
Membre averti https://www.developpez.com
Le 03/08/2023 à 4:41
L'"entertainement as a service" semble poser bien des difficultés, en particulier pour les britanniques (et pour google avec le flop de son serveur Stadia) contrairement à l'Europe.
Pour élucider sans éluder en me contentant que d'un aspect des problèmes soulevés, je constate, d'après les statistiques du taux d'équipement en fibre optique de différents pays, que la Grande Bretagne est à des [unité du pays] de la couverture des principaux utilisateurs de ces services (les allemands et les belges semblent dans la même posture et ne se manifestent pas mais ce peut être perçu comme une forme de régulation -la lenteur de la connexion-) et relégué en bas de tableau (lire histogramme), avec seulement 8% (contre 50 pour la France).
Se peut-il que les britanniques se méfient d'une technologie qu'il ne maitrisent pas, bien assis sur leurs monopoles (arm)?
Au vu des difficultés rencontrés par cette alternative au hardware (abandonné dans le pays avec thomson) qu'est la dématérialisation, la France a t'elle fait le bon choix des autoroutes de l'information, sachant que ces dernières (les autoroutes) sont son pain bénie mais qu'elle est incapable de porter une technologie d'exploitation de cette envergure?
Est-ce une alternative fiable ou un nid de guêpe?
Le minitel est révolu, vive le minitel!
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Avatar de Madmac
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 20/09/2023 à 20:20
Citation Envoyé par KEKE93 Voir le message
Ceci dit, Nintendo est une société japonaise plus que centenaire dont le siège est à Kyoto; il doit y avoir toute une culture d'entreprise bien éloignée de celle de microsoft
Tu veux dire comme Sony? Ou le monde de l'animation japonaise (Merçi Netflix). Il ne faut jamais sous-estimer la capacité de nuisance de la culture américaine.

Citation Envoyé par Eric80 Voir le message
Le titre du mail de Spencer est 'random though', et son contenu montre bien que cela tient plus du rêve qu une quelque action sérieuse.
C'est pire que cela. À première vue, cela a l'air d'une simple manoeuvre de capitalisme sauvage (mise en place d'un monopole). Mais Microsoft est très implique dans le mouvance DEI.

La diversité, l'équité et l'inclusion (généralement abrégé DEI) font référence aux cadres organisationnels qui cherchent à promouvoir « le traitement équitable et la pleine participation de toutes les personnes », en particulier des groupes « qui ont été historiquement sous-représentés ou soumis à une discrimination » sur la base de leur identité ou de leur identité. handicap.[1] Ces trois notions (diversité, équité et inclusion) représentent ensemble « trois valeurs étroitement liées » que les organisations cherchent à institutionnaliser à travers les cadres DEI.[2] Certains cadres, principalement en Grande-Bretagne, remplacent la notion d'« équité » par celle d'égalité : égalité, diversité, inclusion (EDI).[3][4][5] D'autres variantes incluent la diversité, l'équité, l'inclusion et l'appartenance (DEIB),[6][7][8] la justice, l'équité, la diversité et l'inclusion (JEDI ou EDIJ),[9][10] ou la diversité, l'équité, l'inclusion et l'accès. (IDEA ou DEAI).[11][12][13]

La diversité fait référence à la présence de variété au sein de la main-d'œuvre organisationnelle, comme l'identité (c'est-à-dire le sexe, la culture, l'origine ethnique, la religion, le handicap, la classe sociale, etc.), l'âge ou l'opinion.[2][14] L'équité fait référence aux concepts d'équité et de justice, tels qu'une rémunération équitable.[14] Plus spécifiquement, l'équité implique généralement également de mettre l'accent sur les disparités sociétales et d'attribuer des ressources et «*du pouvoir de décision aux groupes qui ont été historiquement défavorisés*»,[15] et de prendre « en considération les circonstances uniques d'une personne, en ajustant le traitement en conséquence afin que le résultat final soit est égal. »[2] Enfin, l'inclusion fait référence à la création d'une culture organisationnelle qui crée une expérience où « tous les employés sentent que leur voix sera entendue »,[2] et un sentiment d'appartenance et d'intégration.[14][16]
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