
en s'appuyant sur les données générées par le concurrent Google Maps
Flight Simulator est un logiciel de simulation de vol pour Microsoft Windows, vendu et souvent vu comme un jeu vidéo. L’application propose de voler partout et ainsi visiter n’importe quel endroit sur terre en s’appuyant sur les données satellitaires du service de cartographie de Microsoft Bing Maps. Mais quelques failles ont été observées notamment sur la représentation des bâtiments et les utilisateurs ont entrepris de les combler… avec le concurrent Google Maps.
Prenons l’exemple de Melbourne, en Australie. Microsoft Flight Simulator offre une représentation très réaliste de la ville à quelques exceptions près dont l’imposant gratte-ciel qui domine tous les autres bâtiments fait partie. Nous pouvons noter également que Microsoft Flight Simulator a mis à jour le palais de Buckingham à Londres en le transformant en un immeuble. L’algorithme semble ne pas avoir incorporé de palmiers, donc le paysage californien normal est remplacé par une série d’obélisques.
Asobo a dévoilé une vidéo sur Microsoft Flight Simulator dans laquelle nous pouvons découvrir le travail effectué par Blackshark.ai. Cette société autrichienne, spécialisée dans l'intelligence artificielle, fournit le système qui permet de transformer les images 2D issues de la base de données de Bing en un véritable décor 3D. En clair, sorti des zones retouchées à la main pour un réalisme maximum, l'intégralité des reliefs et des décors qu'on aura en volant en rase-mottes seront générés par l'IA développée par Blackshark.
En clair, le jeu génère des paysages en grande partie grâce à l’IA, en utilisant des algorithmes et des rames de données cartographiques et de photographie pour créer son monde virtuel.
« Pauvre Bing Maps. L'utilisation par Microsoft Flight Simulator des données des services de cartographie est tellement impressionnante que toute erreur ou lacune dans les données ressort comme des pouces géants et monolithiques. Il manque quelques points de repère majeurs, où la technologie autogen a troqué des stades célèbres et des palais brillants par des éléments bizarres. Et la solution légèrement humiliante de la communauté est d'utiliser Google Maps pour combler les lacunes ».
La méthode de création est assez compliquée. Vous ne pouvez pas vous contenter de glisser-déposer les modèles. Vous devez les extraire et les convertir via un certain nombre de programmes. Il y a de nombreux didacticiels plutôt pratiques si vous voulez vous y essayer. Le processus permet aux joueurs de partager les fichiers. Il vous suffit donc pour installer un repère de le placer dans votre dossier Communauté dans le dossier du jeu.
Les utilisateurs du simulateur utilisent donc ce processus relativement complexe pour obtenir des données de modèle de Google Maps, le plus grand concurrent du service Bing de Microsoft. Ensuite, ils transfèrent les bâtiments vers le Microsoft Flight Simulator. De cette façon, les stades de Melbourne et d’Édimbourg sont devenus plus réalistes. Sydney a également maintenant une représentation adéquate de son repère, le Sydney Harbour Bridge.
Quoi qu’il en soit, ces types de problèmes visuels ne gâchent pas l’expérience de Microsoft Flight Simulator ; ils se démarquent uniquement comme des bizarreries générées par ordinateur dans un jeu qui s’en sort avec une excellente note.
Source : Groupe d'utilisateurs FS2020Creation
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