Star Citizen a dépassé le demi-milliard de dollars de financement et compte plus de 4 millions de joueurs.
En développement depuis 10 ans, c'est le jeu qui a coûté le plus cher à développer
Le 2022-09-21 13:39:29, par Stéphane le calme, Chroniqueur Actualités
La date de sortie de Star Citizen est l'un des plus grands mystères du jeu, comme la disparition de Half-Life 3, la mort de Silent Hill, ou quand nous allons obtenir une nouvelle bande-annonce de gameplay de Starfield. Mais comme le jeu de simulation et de trading spatial reste dans un état alpha, grâce à sa dernière mise à jour, la 3.17.2, il continue néanmoins de dépasser les jalons, accumulant désormais un total de financement participatif de 500 millions de dollars US. Pour l'heure, seule une version alpha (soit la première version d'un jeu accessible aux joueurs) est ouverte en accès limité.
En 2012, Roberts Space Industries (RSI) a lancé un Kickstarter afin d’obtenir un financement participatif pour Star Citizen, un jeu de simulation spatiale. Cloud Imperium, l’éditeur de Star Citizen, a déjà reçu près de 500 millions de dollars en financement participatif depuis le lancement de la campagne Kickstarter en 2012. L’éditeur en avait demandé 10 au départ.
Bien que le jeu soit toujours en développement, il domine depuis la liste des jeux vidéo les plus chers à développer :
En tout, près de 4,1 millions de personnes ont déjà mis au pot pour ce jeu. Soit presque 700.000 de plus qu'il y a dix mois. Le marathon de la collecte financière a beau avoir commencé il y a une décennie, « Star Citizen », ne perd pas le rythme. Au contraire. Lors des dix derniers mois, le jeu a récolté 100 millions de dollars. Un record ; CIG avait ainsi mis plus de quatre ans pour atteindre le mur des 100 premiers millions récoltés via son opération de crowdfunding.
Bien entendu, il est possible d'y jouer : la dernière mise à jour a ajouté une variété de fonctionnalités sous la forme de navires, de lieux et de nouvelles missions de livraison. Néanmoins, les fans attendent toujours une version complète de Star Citizen, le jeu et chacune de ses mises à jour conservant toujours un statut "alpha" de pré-lancement. La mise à jour alpha 3.18 et la mise à jour alpha 3.19 sont prévues pour Star Citizen aux troisième et quatrième trimestres de 2022 respectivement, et apporteront également de nouveaux emplacements, navires et options de jeu, y compris des activités supplémentaires pour le mode bac à sable en itinérance libre du jeu. Aucune date de sortie n'a été communiqué quant à la campagne solo tant attendue du jeu, Squadron 42, qui met en vedette Mark Hamill et Gary Oldman.
Pour rappel, le financement participatif supporte principalement le jeu solo (Squadron 42) plutôt que son penchant multi (Star Citizen), même si CIG aime à préciser que nombre d'éléments développés pour le solo sont ensuite intégrés au multi.
Dans sa dernière lettre (remontant au mois de mai) destinée à ceux qui soutiennent le projet, Chris Roberts a partagé quelques chiffres en indiquant subtilement pourquoi, selon lui, le développement prenait autant de temps :
Envoyé par Chris Roberts
La Cour donne raison à l'éditeur qui a refusé de rembourser l'un des premiers investisseurs
Toutes les personnes ayant investi dans le jeu ne sont pas nécessairement souriantes lorsqu'elles voient les délais à rallonge.
Un internaute répondant au pseudonyme Ken Lord fait partie des fans de ce jeu. Une marque s’affiche sur son compte et indique qu’il figure parmi les premiers membres de la communauté. Entre avril 2013 et avril 2018, Ken a injecté 4 495 $ au projet. Cependant, même si certaines parties sont jouables, le jeu n’en est encore qu’à sa version alpha et Lord souhaite donc récupérer son argent. RSI a refusé de le rembourser et Lord a porté l’affaire devant la cour des petites créances en Californie.
La décision du juge
Le 13 juin 2018, un juge a statué en faveur de Star Citizen. Selon Lord - et les archives de la cour du comté de Los Angeles - le juge a rejeté l'affaire en s’appuyant sur une clause d'arbitrage enfouie dans le contrat de licence d'utilisateur final Star Citizen qui empêchait Lord, ou n'importe qui, de traduire RSI devant un tribunal pour un remboursement sur un jeu. Notons que certains investisseurs envisagent désormais la possibilité que ce jeu puisse ne jamais sortir.
À cette période, Star Citizen était en développement depuis six ans et avait collecté des centaines de millions de dollars, faisant de lui à ce moment déjà l'un des plus grands projet crowdsourcing jamais réalisé. Il a généré un large éventail d'attentes, multiplié les conditions de service qui, selon RSI, ont changé cinq fois en six ans. L’histoire de Lord vient rappeler que le financement participatif, peu importe le montant, n’est pas une garantie de succès.
Pourquoi Lord souhaite être remboursé ?
Lord est un chercheur de données qui travaille sur le développement de l'IA pour SAP, une entreprise de traitement de données au Colorado. Dans son temps libre, il aime jouer à des jeux vidéo dans l'espace. Il n’a jamais soutenu ou financé un projet crowdsourcing auparavant. Cependant, parce qu’il avait aimé les précédents jeux de conquête de l’espace du même studio, il a voulu se lancer dans l’aventure.
« Ils ont parlé de deux ans de développement, je me suis dit qu’ils en passeraient trois ou quatre au maximum, donc que le jeu serait sorti en 2016 au plus tard. En plus, comme Chris Roberts était de la partie, je me suis dit qu'il savait bien comment faire un jeu vidéo », a-t-il déclaré.
Mais les jeux changent au cours du développement et, selon Lord, Star Citizen a beaucoup changé. Selon la présentation originale du jeu sur Kickstarter, il s'agirait d'une simulation spatiale avec un jeu multijoueur coopératif, une expérience solo hors ligne et un univers persistant. C'est devenu un jeu en ligne massivement multijoueur et un jeu solo séparé avec des éléments de tir à la première personne appelé Squadron 42, que RSI a initialement présenté comme « un mode solo A Wing Commander, jouable hors ligne si vous voulez ». Squadron 42 est donc une campagne solo scénarisée se déroulant dans l'univers fictif de Star Citizen. Elle est décrite par les développeurs comme un successeur spirituel de Wing Commander
Pour Lord, ce n'est plus le jeu qu'il pensait obtenir. Le mode solo en particulier le dérangeait : « J’ai la sclérose en plaques. Mes mains tremblent beaucoup... Ils ont récemment confirmé que vous devez passer par le truc de tir à la première personne pour traverser le Squadron 42. Je ne peux pas faire ça, je ne peux juste pas faire ça. Donc, mon argent est coincé dans un jeu auquel je ne peux pas jouer ».
Il faut préciser que le scénario interactif est centré sur une unité militaire d'élite (l'Escadron 42) et implique le joueur pour s'enrôler dans l'armée de l’United Empire of Earth. Les actions des joueurs leur permettront de choisir leur nationalité dans l'UEE, et affectent leur statut dans l'univers persistant de Star Citizen. En plus de la simulation de combat spatial et des éléments de tir à la première personne, un système de conversation qui affecte les relations avec les pilotes non-joueurs est mis en place, et un mode multijoueur coopératif qui reste optionnel.
Lord a expliqué qu'il n'était pas en colère contre RSI. Il a compris que les jeux changent de direction pendant le développement. Il a écrit à la compagnie et a demandé un remboursement, disant qu'il ne sentait pas que le jeu évoluait dans une direction qu'il pouvait apprécier.
Dans une série de messages que Lord a envoyés à RSI, un représentant des relations avec les joueurs de RSI a expliqué que Lord était en dehors du délai de remboursement, mais qu'il examinerait son cas et prendrait une décision.
Lord avait l'impression d'avoir eu le retour d’un bot. « Si vous ne répondez pas au mailbot, il marque votre ticket comme résolu et le ferme et dit que vous ne voulez plus être remboursé », a-t-il expliqué. « Si vous répondez, cela prend encore quelques semaines et il vous enverra un message similaire. Je n'avais jamais entendu parler de quelque chose de louche auparavant. Si vous avez une politique, indiquez simplement la politique et appliquez la politique ».
La tension monte
Alors, Lord a opté pour la seconde option. Il a envoyé une lettre à RSI demandant un remboursement. La lettre de cinq pages, datée du 25 mai 2018, détaille les différentes façons dont Lord a estimé que RSI avait agi de mauvaise foi et n'avait pas tenu ses promesses. Il a dit qu'il se contenterait d'un montant moindre pour parvenir à un accord, et a proposé 3 800 $. Il a également promis d'intenter une action en justice si RSI l'ignorait.
RSI l'a ignoré, et il a déposé une plainte devant le tribunal des petites créances de la Californie le 11 juillet. Les deux parties se sont rencontrées le 13 juillet et après environ trois heures, le juge a rejeté l'affaire à la demande de RSI. Son argument était que, selon ses conditions de service, un bailleur de fonds n'était pas autorisé à forcer n'importe quel type d'arbitrage sur RSI, et le juge a accepté.
Selon Lord, les conditions de service lors de la promesse initiale ne sont pas les mêmes que ce qu'elles sont aujourd'hui. Les conditions d'utilisation initiales, d'après les propres dossiers de RSI, ne font aucune mention d'arbitrage avant février 2015. « Ces Conditions d'utilisation n'affectent aucune transaction effectuée avant leur date d'entrée en vigueur », a déclaré le site de RSI. « Toutes les transactions antérieures sont régies par les conditions d'utilisation en vigueur à la date de ces transactions ».
Lord est allé au tribunal préparé. Il avait imprimé plusieurs versions des termes de service, tous les enregistrements de communication avec RSI, et un long document enregistrant les 77 promesses que RSI n'a pas satisfait en temps opportun, y compris des citations montrant où et quand RSI a fait ces promesses. Mais l'affaire n'est jamais allée loin. Il a affirmé que les représentants de RSI ont estimé que les promesses de Lord n'étaient pas couvertes par la clause d'arbitrage, et il a proposé, encore une fois, un règlement à l’amiable par un versement de 3 800 $. Ce que les représentants ont refusé.
Sources : statistiques sur le financement participatif, communiqué de Chris Roberts
Et vous ?
Que pensez-vous de Star Citizen ? Le temps de développement et / ou l'argent collecté vous semblent-ils aberrants ? Dans quelle mesure ?
Comprenez-vous le fait que RSI refuse de rembourser un investisseur ?
En 2012, Roberts Space Industries (RSI) a lancé un Kickstarter afin d’obtenir un financement participatif pour Star Citizen, un jeu de simulation spatiale. Cloud Imperium, l’éditeur de Star Citizen, a déjà reçu près de 500 millions de dollars en financement participatif depuis le lancement de la campagne Kickstarter en 2012. L’éditeur en avait demandé 10 au départ.
Bien que le jeu soit toujours en développement, il domine depuis la liste des jeux vidéo les plus chers à développer :
- En seconde position vient Cyberpunk 2077 qui avait coûté 331 millions de dollars en 2021
- Puis Call of Duty: Modern Warfare 2 et ses 316 millions de dollars de coûts en 2021
- Final Fantasy VII et ses 245 millions de dollars de coûts
- Halo 2 et ses 230 millions de dollars de coûts
En tout, près de 4,1 millions de personnes ont déjà mis au pot pour ce jeu. Soit presque 700.000 de plus qu'il y a dix mois. Le marathon de la collecte financière a beau avoir commencé il y a une décennie, « Star Citizen », ne perd pas le rythme. Au contraire. Lors des dix derniers mois, le jeu a récolté 100 millions de dollars. Un record ; CIG avait ainsi mis plus de quatre ans pour atteindre le mur des 100 premiers millions récoltés via son opération de crowdfunding.
Bien entendu, il est possible d'y jouer : la dernière mise à jour a ajouté une variété de fonctionnalités sous la forme de navires, de lieux et de nouvelles missions de livraison. Néanmoins, les fans attendent toujours une version complète de Star Citizen, le jeu et chacune de ses mises à jour conservant toujours un statut "alpha" de pré-lancement. La mise à jour alpha 3.18 et la mise à jour alpha 3.19 sont prévues pour Star Citizen aux troisième et quatrième trimestres de 2022 respectivement, et apporteront également de nouveaux emplacements, navires et options de jeu, y compris des activités supplémentaires pour le mode bac à sable en itinérance libre du jeu. Aucune date de sortie n'a été communiqué quant à la campagne solo tant attendue du jeu, Squadron 42, qui met en vedette Mark Hamill et Gary Oldman.
Pour rappel, le financement participatif supporte principalement le jeu solo (Squadron 42) plutôt que son penchant multi (Star Citizen), même si CIG aime à préciser que nombre d'éléments développés pour le solo sont ensuite intégrés au multi.
Dans sa dernière lettre (remontant au mois de mai) destinée à ceux qui soutiennent le projet, Chris Roberts a partagé quelques chiffres en indiquant subtilement pourquoi, selon lui, le développement prenait autant de temps :
Toutes les personnes ayant investi dans le jeu ne sont pas nécessairement souriantes lorsqu'elles voient les délais à rallonge.
Un internaute répondant au pseudonyme Ken Lord fait partie des fans de ce jeu. Une marque s’affiche sur son compte et indique qu’il figure parmi les premiers membres de la communauté. Entre avril 2013 et avril 2018, Ken a injecté 4 495 $ au projet. Cependant, même si certaines parties sont jouables, le jeu n’en est encore qu’à sa version alpha et Lord souhaite donc récupérer son argent. RSI a refusé de le rembourser et Lord a porté l’affaire devant la cour des petites créances en Californie.
La décision du juge
Le 13 juin 2018, un juge a statué en faveur de Star Citizen. Selon Lord - et les archives de la cour du comté de Los Angeles - le juge a rejeté l'affaire en s’appuyant sur une clause d'arbitrage enfouie dans le contrat de licence d'utilisateur final Star Citizen qui empêchait Lord, ou n'importe qui, de traduire RSI devant un tribunal pour un remboursement sur un jeu. Notons que certains investisseurs envisagent désormais la possibilité que ce jeu puisse ne jamais sortir.
À cette période, Star Citizen était en développement depuis six ans et avait collecté des centaines de millions de dollars, faisant de lui à ce moment déjà l'un des plus grands projet crowdsourcing jamais réalisé. Il a généré un large éventail d'attentes, multiplié les conditions de service qui, selon RSI, ont changé cinq fois en six ans. L’histoire de Lord vient rappeler que le financement participatif, peu importe le montant, n’est pas une garantie de succès.
Pourquoi Lord souhaite être remboursé ?
Lord est un chercheur de données qui travaille sur le développement de l'IA pour SAP, une entreprise de traitement de données au Colorado. Dans son temps libre, il aime jouer à des jeux vidéo dans l'espace. Il n’a jamais soutenu ou financé un projet crowdsourcing auparavant. Cependant, parce qu’il avait aimé les précédents jeux de conquête de l’espace du même studio, il a voulu se lancer dans l’aventure.
« Ils ont parlé de deux ans de développement, je me suis dit qu’ils en passeraient trois ou quatre au maximum, donc que le jeu serait sorti en 2016 au plus tard. En plus, comme Chris Roberts était de la partie, je me suis dit qu'il savait bien comment faire un jeu vidéo », a-t-il déclaré.
Mais les jeux changent au cours du développement et, selon Lord, Star Citizen a beaucoup changé. Selon la présentation originale du jeu sur Kickstarter, il s'agirait d'une simulation spatiale avec un jeu multijoueur coopératif, une expérience solo hors ligne et un univers persistant. C'est devenu un jeu en ligne massivement multijoueur et un jeu solo séparé avec des éléments de tir à la première personne appelé Squadron 42, que RSI a initialement présenté comme « un mode solo A Wing Commander, jouable hors ligne si vous voulez ». Squadron 42 est donc une campagne solo scénarisée se déroulant dans l'univers fictif de Star Citizen. Elle est décrite par les développeurs comme un successeur spirituel de Wing Commander
Pour Lord, ce n'est plus le jeu qu'il pensait obtenir. Le mode solo en particulier le dérangeait : « J’ai la sclérose en plaques. Mes mains tremblent beaucoup... Ils ont récemment confirmé que vous devez passer par le truc de tir à la première personne pour traverser le Squadron 42. Je ne peux pas faire ça, je ne peux juste pas faire ça. Donc, mon argent est coincé dans un jeu auquel je ne peux pas jouer ».
Il faut préciser que le scénario interactif est centré sur une unité militaire d'élite (l'Escadron 42) et implique le joueur pour s'enrôler dans l'armée de l’United Empire of Earth. Les actions des joueurs leur permettront de choisir leur nationalité dans l'UEE, et affectent leur statut dans l'univers persistant de Star Citizen. En plus de la simulation de combat spatial et des éléments de tir à la première personne, un système de conversation qui affecte les relations avec les pilotes non-joueurs est mis en place, et un mode multijoueur coopératif qui reste optionnel.
Lord a expliqué qu'il n'était pas en colère contre RSI. Il a compris que les jeux changent de direction pendant le développement. Il a écrit à la compagnie et a demandé un remboursement, disant qu'il ne sentait pas que le jeu évoluait dans une direction qu'il pouvait apprécier.
Dans une série de messages que Lord a envoyés à RSI, un représentant des relations avec les joueurs de RSI a expliqué que Lord était en dehors du délai de remboursement, mais qu'il examinerait son cas et prendrait une décision.
Lord avait l'impression d'avoir eu le retour d’un bot. « Si vous ne répondez pas au mailbot, il marque votre ticket comme résolu et le ferme et dit que vous ne voulez plus être remboursé », a-t-il expliqué. « Si vous répondez, cela prend encore quelques semaines et il vous enverra un message similaire. Je n'avais jamais entendu parler de quelque chose de louche auparavant. Si vous avez une politique, indiquez simplement la politique et appliquez la politique ».
La tension monte
Alors, Lord a opté pour la seconde option. Il a envoyé une lettre à RSI demandant un remboursement. La lettre de cinq pages, datée du 25 mai 2018, détaille les différentes façons dont Lord a estimé que RSI avait agi de mauvaise foi et n'avait pas tenu ses promesses. Il a dit qu'il se contenterait d'un montant moindre pour parvenir à un accord, et a proposé 3 800 $. Il a également promis d'intenter une action en justice si RSI l'ignorait.
RSI l'a ignoré, et il a déposé une plainte devant le tribunal des petites créances de la Californie le 11 juillet. Les deux parties se sont rencontrées le 13 juillet et après environ trois heures, le juge a rejeté l'affaire à la demande de RSI. Son argument était que, selon ses conditions de service, un bailleur de fonds n'était pas autorisé à forcer n'importe quel type d'arbitrage sur RSI, et le juge a accepté.
Selon Lord, les conditions de service lors de la promesse initiale ne sont pas les mêmes que ce qu'elles sont aujourd'hui. Les conditions d'utilisation initiales, d'après les propres dossiers de RSI, ne font aucune mention d'arbitrage avant février 2015. « Ces Conditions d'utilisation n'affectent aucune transaction effectuée avant leur date d'entrée en vigueur », a déclaré le site de RSI. « Toutes les transactions antérieures sont régies par les conditions d'utilisation en vigueur à la date de ces transactions ».
Lord est allé au tribunal préparé. Il avait imprimé plusieurs versions des termes de service, tous les enregistrements de communication avec RSI, et un long document enregistrant les 77 promesses que RSI n'a pas satisfait en temps opportun, y compris des citations montrant où et quand RSI a fait ces promesses. Mais l'affaire n'est jamais allée loin. Il a affirmé que les représentants de RSI ont estimé que les promesses de Lord n'étaient pas couvertes par la clause d'arbitrage, et il a proposé, encore une fois, un règlement à l’amiable par un versement de 3 800 $. Ce que les représentants ont refusé.
Sources : statistiques sur le financement participatif, communiqué de Chris Roberts
Et vous ?
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der§enMembre éprouvéPerso, le jeu le plus génial soit-il, a partir du moment, ou il faut dépenser pour bénéficier de contenu payant supplémentaire pour en profiter, je passe mon chemin.
Il y a tellement de jeux géniaux méconnus, et qui ne coûte que trois francs six sous.le 08/01/2024 à 8:28 -
Prox_13Membre éprouvéLe seul "concurrent" qui peut être comparable, d'expérience en tout cas, ce serait No Man's Sky; Le jeu était un désastre qui se targuait pourtant d'une notation AAA il y a quelques années, mais à force d’être patché, c'est devenu un véritable jeu AAA. Toutes les mises à jour sont gratuites. Y compris l'inclusion de la VR, qui a mon sens, y est plus immersive que beaucoup d'adaptation de jeux.
Je suivais Star Citizen, mais plus le temps passe et plus je désespère pour ce cas. Content de ne pas y avoir investi d'argent.le 28/08/2023 à 10:24 -
LittleWhiteResponsable 2D/3D/JeuxC'est le principe de l'early access (ou du Kickstarter). Comme cela a été mentionné par le joueur du grenier (et que c'est une évidence), créer un jeu vidéo, c'est plusieurs années de développement et pendant ces années, il n'y a pas ou peu de rentrée d'argent. (Je ne dis pas que c'est le seul secteur où c'est le cas.)
Du coup, il faut trouver un moyen de vivre, payer des locaux, des employés et ainsi de suite, et ce, jusqu'à avoir un truc qui peut être vendu.
Du coup, l'early access est une solution pour les gens qui partent de pas grand chose (qui ne sont pas EA/Ubisoft/Nintendo/Sony..., en bref, les gens qui n'ont pas une trésorerie).le 15/01/2024 à 22:12 -
onilink_Membre émériteFranchement, quand on voit les vrai arnaques qu'il y a déjà eu au niveau des jeux vidéos dans les projets de crowdsourcing, au moins la il y a un jeu jouable qui semble tenir la route.
Certes pas finis, mais c'est aussi aux joueurs d'arrêter de boire toutes les promesses des développeurs dans les campagnes kickstarter, mais surtout de faire une over hype qui mène souvent les développeur à tenir des promesses impossibles.
Les développeurs sont humains, et vont donc sous estimer la quantité de travail nécessaire et les délais seront forcement foireux.
On voit ça même sur les petits projets...
La ou on sent le truc malhonnête par contre c'est dans les fameuses clauses qui empêchent tout recourt. Mais bon de nos jours c'est un peu devenu la norme, malheureusement...le 21/09/2022 à 17:02 -
steel-fingerMembre confirméLe problème vient surtout de Chris Roberts qui met sont nez partout, beaucoup d'ancien employé ont expliqué qu'il ne savait pas gérer un projet. Il est constamment derrière les développeurs, pour des fonctionnalités qui ne sont vraiment pas la priorité.le 17/03/2023 à 21:51
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BouskRédacteur/ModérateurIls ont un modèle de financement du développement particulier, mais faut pas rêver que toute la monétisation restera une fois released et s'appelleront "DLC" ou "micro-transaction" (va falloir trouver un nouveau nom... giga-transaction ?)
Dans l'absolu, un crowdfunding pourquoi pas, mais depuis le temps que celui-ci traîne, je reste toujours surpris qu'il y ait encore autant de traction. Tout ce que je souhaite aux participants c'est que ça finisse un jour et pas en vaporware.le 08/01/2024 à 16:32 -
BugFactoryMembre chevronnéJe commence à me demander si ce jeu sera un jour publié, parce que c'est apparemment plus rentable de prendre l'argent des contributeurs que de le publier. Beaucoup de jeux ne gagnent pas 658 millions de dollars après avoir été commercialisés.le 09/01/2024 à 17:25
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mood8moodyMembre du ClubQuel sera le modèle économique de Star Citizen une fois le jeu sorti ? Ils ont l'une des plus grosses infrastructures serveurs à maintenir pour un jeu, et plus de 2000 employés à payer.
Il est évident qu'ils ne pourront pas financer cela uniquement avec la vente d'un jeu, qui plus est un jeu de niche nécessitant un investissement en temps énorme et un PC gamer performant pour fonctionner. De plus, le jeu a déjà été vendu à la majorité de ceux qui souhaitaient l'acheter.
Je possède moi-même mon exemplaire depuis plus de 10 ans !!
Ainsi, soit ils opteront pour un modèle économique basé sur l'abonnement, soit ils continueront sur le modèle actuel avec la vente de vaisseaux, d'assurances et un véritable commerce virtuel lié à de l'argent réel.
Je rappelle que RSI a déjà changé les règles à de nombreuses reprises. Même moi, ayant acheté le jeu au début du développement, j'avais dû repayer pour avoir accès aux différents modules, une politique qui a depuis disparu. Ensuite, il y a eu la séparation de Squadron 42, vendu à part... Je ne vais pas refaire toute l'histoire.
Ce que je constate, c'est que le modèle économique actuel fonctionne, et le jour où ils sortiront officiellement quelque chose, s'ils échouent, tout peut s'effondrer et cela deviendrait le plus gros scandale du jeu vidéo, et de loin. Ils ont tout intérêt à continuer comme ça.
Qui peut croire qu'un Star Citizen se vendra comme un GTA ? Rockstar génère d'ailleurs une grosse partie de son chiffre d'affaires avec GTA Online et le commerce lié au jeu (un demi-milliard par an).le 10/01/2024 à 0:01 -
AstrayaMembre chevronnéAh donc tu es un pigeon aussi alors? Ou tu parles d'un jeu auquel tu n'as pas joué ? Dans les 2 cas le silence est de misele 21/09/2022 à 16:21
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Certains disent que Star Citizen est une arnaque, que le jeu final ne verra jamais le jour, etc... Ils se trompent, le jeu final est déjà sorti et c'est l'alpha : un palanquée de streamers y joue, le nombre de joueurs ne cesse pas d'augmenter, pour atteindre 4 millions aujourd'hui.
CIG n'a aucun intérêt à changer une formule qui marche. Rien ne dit que le jeu sera aussi populaire une fois terminé. Jouer à Star Citizen, c'est avant tout rêver et adhérer à un concept fût-il irréaliste.le 21/09/2022 à 20:03