Activision Blizzard licencie des dizaines d'employés pour cause de mauvaise conduite sur le lieu de travail,
Et a pris des mesures disciplinaires à l'encontre d'une quarantaine d'autres
Le 2022-01-18 17:17:28, par Bill Fassinou, Chroniqueur Actualités
Le développeur et éditeur américain de jeux vidéo Activision Blizzard a déclaré lundi avoir licencié ou mis à la porte plus de trois douzaines d'employés et pris des mesures disciplinaires à l'encontre d'environ 44 autres depuis juillet 2021 pour répondre aux allégations de harcèlement sexuel et à d'autres comportements répréhensibles au sein de la société. Les mesures prises par Activision font suite à la pression soutenue exercée par les actionnaires, le personnel et les partenaires commerciaux pour que la société rende davantage de comptes sur sa gestion des problèmes d'inconduite.
Embourbé dans un scandale de harcèlement sexuel et de discrimination fondée sur le sexe depuis l'année dernière, Activision continue de chercher des solutions pour une sortie de crise. L'éditeur a fait cette semaine étalage de quelques actions qu'il a menées jusque-là. « Après avoir effectué des enquêtes, 37 employés ont quitté la société et 44 autres ont reçu des réprimandes écrites, des avertissements formels ou d'autres mesures disciplinaires », a déclaré la société. Le fabricant du jeu "Call of Duty" a déclaré qu'il travaillait encore sur une mise à jour provisoire et qu'il n'avait pas encore prévenu les employés.
Selon plusieurs sources, le compte rendu de l'enquête d'Activion et des mesures disciplinaires aurait dû être publié avant Noël 2021, mais a été retenu par le PDG d'Activision, Bobby Kotick - qui serait le deuxième PDG le mieux payé dans le secteur des jeux vidéo. Kotick aurait dit aux gens que le rapport pourrait donner l'impression que les problèmes de l'entreprise sur le lieu de travail sont plus importants que ce que l'on sait déjà. D'après ces sources, le document indique qu'Activision a recueilli environ 700 rapports d'employés préoccupés par des problèmes d'inconduite et d'autres problèmes depuis le mois de juillet.
Dans certains cas, des rapports distincts concerneraient les mêmes incidents. Et alors que la société tardait à réagir face à ces exactions, le "California Department of Fair Employment and Housing" (DFEH) a intenté un procès à Activision pour harcèlement. Une porte-parole d'Activision, Helaine Klasky, a confirmé que 37 employés avaient été renvoyés et que 44 autres ont fait l'objet de mesures disciplinaires dans le cadre de l'enquête menée par la société. Toutefois, elle a contesté le chiffre de 700 cas d'inconduite. Dans une déclaration, elle a indiqué que les commentaires des employés comprenaient des déclarations sur les médias sociaux.
« Bien qu'un cas soit un cas de trop, il n'y a pas eu 700 rapports de mauvaise conduite », a déclaré la porte-parole. Elle a ajouté que "les allégations concernant Kotick sont fausses" et que l'objectif de la société est d'être sûre qu'elle dispose de données et d'analyses précises à partager. En outre, si l'impact de tous ces départs sur la culture d'entreprise d'Activision - dont on a dit qu'elle était empreinte d'une "frat boy culture" (culture de la fraternité) - reste à voir, l'accusation selon laquelle Kotick a empêché la divulgation de ces révélations ne sera probablement pas bien accueillie par les employés et les manifestants.
La "frat boy culture" peut-être définie comme une discrimination fondée sur le sexe à l'encontre des employées, exercée par des employés masculins dans les termes et conditions d'emploi, y compris la rémunération, l'affectation, la promotion et le licenciement, ainsi que le harcèlement des employées. Selon plusieurs sources, plus de 1300 employés ont déjà demandé le renvoi de Kotick - la société est soumise à une pression croissante de la part des investisseurs et de partenaires commerciaux tels que Xbox - tandis que d'autres auraient été confrontés à un "silence radio" lors des récentes grèves.
En sus, Activision fait l'objet d'une surveillance accrue depuis novembre après les allégations selon lesquelles Kotick, qui occupe le poste de PDG depuis plus de 30 ans, n'a pas informé le conseil d'administration des allégations d'inconduite sexuelle dont il avait connaissance, notamment de viols, à l'encontre de cadres de la société. En décembre, le directeur de l'exploitation, Daniel Alegre, a déclaré dans une lettre au personnel qu'Activision s'engageait à augmenter la représentation des femmes et des employés non binaires de 50 % au cours des cinq prochaines années pour atteindre plus d'un tiers du total.
Il a également déclaré que la société s'engage à être plus transparente sur les questions liées au lieu de travail à l'avenir. « L'un des principaux domaines de rétroaction a été la nécessité de partager plus d'informations ouvertement en tant qu'entreprise », indique la lettre. D'un autre côté, les investisseurs et partenaires ont appelé et écrit à la société et à ses directeurs au cours de ces dernières semaines, exprimant leur inquiétude quant à la gestion par Activision et son conseil d'administration des allégations d'inconduite, et quant à l'indépendance du conseil d'administration en général.
Par exemple, Fidelity International, un investisseur basé au Royaume-Uni, a envoyé une lettre au président d'Activision, Brian Kelly, dans laquelle il demande un examen indépendant par un cabinet d'avocats extérieur et déclarant que le conseil d'administration devrait envisager de placer Kotick en congé administratif pendant ce temps. Selon les sources qui ont pu consulter la lettre, elle demande également une plus grande indépendance du conseil d'administration et souligne que Kelly et le principal administrateur indépendant, Robert Morgado, occupent tous deux leur poste depuis plus de 20 ans.
Enfin, la lettre prévenait que Fidelity International, qui, selon la société de gestion de données financières et d'édition de logiciels FactSet, détient environ 0,6 % d'Activision, céderait des actions ou "s'assurerait le soutien d'autres actionnaires" si ses préoccupations n'étaient pas prises en compte de manière appropriée. Cela dit, selon des personnes proches du sujet, le conseil d'administration d'Activision soutient Kotick.
Les administrateurs aurait déclaré à certains investisseurs que Kotick était la bonne personne pour diriger l'entreprise et ont souligné les initiatives prises pour changer sa culture. Entre temps, le cours de l'action d'Activision a chuté de près de 30 % depuis que la première enquête réglementaire a été rendue publique fin juillet, une période au cours de laquelle l'indice composite Nasdaq a progressé de quelques pour cent.
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Embourbé dans un scandale de harcèlement sexuel et de discrimination fondée sur le sexe depuis l'année dernière, Activision continue de chercher des solutions pour une sortie de crise. L'éditeur a fait cette semaine étalage de quelques actions qu'il a menées jusque-là. « Après avoir effectué des enquêtes, 37 employés ont quitté la société et 44 autres ont reçu des réprimandes écrites, des avertissements formels ou d'autres mesures disciplinaires », a déclaré la société. Le fabricant du jeu "Call of Duty" a déclaré qu'il travaillait encore sur une mise à jour provisoire et qu'il n'avait pas encore prévenu les employés.
Selon plusieurs sources, le compte rendu de l'enquête d'Activion et des mesures disciplinaires aurait dû être publié avant Noël 2021, mais a été retenu par le PDG d'Activision, Bobby Kotick - qui serait le deuxième PDG le mieux payé dans le secteur des jeux vidéo. Kotick aurait dit aux gens que le rapport pourrait donner l'impression que les problèmes de l'entreprise sur le lieu de travail sont plus importants que ce que l'on sait déjà. D'après ces sources, le document indique qu'Activision a recueilli environ 700 rapports d'employés préoccupés par des problèmes d'inconduite et d'autres problèmes depuis le mois de juillet.
Dans certains cas, des rapports distincts concerneraient les mêmes incidents. Et alors que la société tardait à réagir face à ces exactions, le "California Department of Fair Employment and Housing" (DFEH) a intenté un procès à Activision pour harcèlement. Une porte-parole d'Activision, Helaine Klasky, a confirmé que 37 employés avaient été renvoyés et que 44 autres ont fait l'objet de mesures disciplinaires dans le cadre de l'enquête menée par la société. Toutefois, elle a contesté le chiffre de 700 cas d'inconduite. Dans une déclaration, elle a indiqué que les commentaires des employés comprenaient des déclarations sur les médias sociaux.
« Bien qu'un cas soit un cas de trop, il n'y a pas eu 700 rapports de mauvaise conduite », a déclaré la porte-parole. Elle a ajouté que "les allégations concernant Kotick sont fausses" et que l'objectif de la société est d'être sûre qu'elle dispose de données et d'analyses précises à partager. En outre, si l'impact de tous ces départs sur la culture d'entreprise d'Activision - dont on a dit qu'elle était empreinte d'une "frat boy culture" (culture de la fraternité) - reste à voir, l'accusation selon laquelle Kotick a empêché la divulgation de ces révélations ne sera probablement pas bien accueillie par les employés et les manifestants.
La "frat boy culture" peut-être définie comme une discrimination fondée sur le sexe à l'encontre des employées, exercée par des employés masculins dans les termes et conditions d'emploi, y compris la rémunération, l'affectation, la promotion et le licenciement, ainsi que le harcèlement des employées. Selon plusieurs sources, plus de 1300 employés ont déjà demandé le renvoi de Kotick - la société est soumise à une pression croissante de la part des investisseurs et de partenaires commerciaux tels que Xbox - tandis que d'autres auraient été confrontés à un "silence radio" lors des récentes grèves.
En sus, Activision fait l'objet d'une surveillance accrue depuis novembre après les allégations selon lesquelles Kotick, qui occupe le poste de PDG depuis plus de 30 ans, n'a pas informé le conseil d'administration des allégations d'inconduite sexuelle dont il avait connaissance, notamment de viols, à l'encontre de cadres de la société. En décembre, le directeur de l'exploitation, Daniel Alegre, a déclaré dans une lettre au personnel qu'Activision s'engageait à augmenter la représentation des femmes et des employés non binaires de 50 % au cours des cinq prochaines années pour atteindre plus d'un tiers du total.
Il a également déclaré que la société s'engage à être plus transparente sur les questions liées au lieu de travail à l'avenir. « L'un des principaux domaines de rétroaction a été la nécessité de partager plus d'informations ouvertement en tant qu'entreprise », indique la lettre. D'un autre côté, les investisseurs et partenaires ont appelé et écrit à la société et à ses directeurs au cours de ces dernières semaines, exprimant leur inquiétude quant à la gestion par Activision et son conseil d'administration des allégations d'inconduite, et quant à l'indépendance du conseil d'administration en général.
Par exemple, Fidelity International, un investisseur basé au Royaume-Uni, a envoyé une lettre au président d'Activision, Brian Kelly, dans laquelle il demande un examen indépendant par un cabinet d'avocats extérieur et déclarant que le conseil d'administration devrait envisager de placer Kotick en congé administratif pendant ce temps. Selon les sources qui ont pu consulter la lettre, elle demande également une plus grande indépendance du conseil d'administration et souligne que Kelly et le principal administrateur indépendant, Robert Morgado, occupent tous deux leur poste depuis plus de 20 ans.
Enfin, la lettre prévenait que Fidelity International, qui, selon la société de gestion de données financières et d'édition de logiciels FactSet, détient environ 0,6 % d'Activision, céderait des actions ou "s'assurerait le soutien d'autres actionnaires" si ses préoccupations n'étaient pas prises en compte de manière appropriée. Cela dit, selon des personnes proches du sujet, le conseil d'administration d'Activision soutient Kotick.
Les administrateurs aurait déclaré à certains investisseurs que Kotick était la bonne personne pour diriger l'entreprise et ont souligné les initiatives prises pour changer sa culture. Entre temps, le cours de l'action d'Activision a chuté de près de 30 % depuis que la première enquête réglementaire a été rendue publique fin juillet, une période au cours de laquelle l'indice composite Nasdaq a progressé de quelques pour cent.
Et vous ?
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calvaireExpert confirméon vous virent parce que vous avez fait un travail remarquable et de passion !
en tous cas ca vire pas mal dans le jeu vidéo en ce moment
faut etre quand meme maso pour bosser la dedans je trouve, horaire de malade, salaire pas très élevé et maintenant licenciement...
j'ai bien fait d’être toujours rester dans le "dev legacy", faire des logiciels de gestion/bancaire et le déployer dans du cloud ca fait pas rêver, y'a aucun challenge mais ca paie et ca donne des horaires stables et pas trop dur.le 25/01/2024 à 19:50 -
LittleWhiteResponsable 2D/3D/JeuxRien n'est immuable. Le Game Pass est très bien perçu par le public, ils viennent d'annoncer 25 millions de joueur. Peu à peu, ils font leur place et montre leur façon de voir les choses. Une fois qu'ils auront hameçonnés assez d'utilisateurs, ne m'étonnerait pas qu'il parte de plus en plus vers du Cloud (cela fait une année qu'ils montrent leurs avancés sur ce sujet). Ainsi, peu à peu, ils vont intégré cette façon de jouer et les joueurs peu à peu vont s'y habituer (et ce, malgré les possibles désavantages pour les joueurs).
TROLL: J'imagine que certains se plairont à jouer à Call Of Duty (version PC) sur leur mobile, dans le métro....
L'idée n'est pas de faire un changement du jour au lendemain, l'idée c'est d'habituer, de familiariser et de faire accepter une nouvelle chose (et la, on parle de jeux en streaming).
Encore un point : ce n'est pas la première fois que le joueur est perdant. On pourrait mentionner :
- de moins en moins de version physique -> quand on achète une boîte, on trouve un code de téléchargement. Y a plus de manuel de jeu, plus de boite cartonnés. Ah ! mais si, si vous voulez le livret avec le jeu, prenez la version collector
- le mode offline qui nécessite une connexion plus ou moins permanente pour jouer en ligne ;
- les jeux livrés cassés avec des patch day 1 gargantuesque ;
- des stores en bêta avec de moins en moins de fonctionnalités (coucou Microsoft, coucou Epic Games)
- et j'en oublie des meilleurs...
Et pourtant, tout ça, c'est maintenant la base et c'est accepté.L'important c'est de vendre le plus de jeux.le 19/01/2022 à 18:13 - de moins en moins de version physique -> quand on achète une boîte, on trouve un code de téléchargement. Y a plus de manuel de jeu, plus de boite cartonnés. Ah ! mais si, si vous voulez le livret avec le jeu, prenez la version collector
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BouskRédacteur/ModérateurCoD obsolète ?
Ils viennent juste de franchir leur propre record de ventes, atteignant presque 2 milliards de dollars USModern Warfare 2 Breaks CoD Sales Records Ahead Of Season 2 Launch
Il a aussi été reporté que plus de 1 million de joueurs Sony ne jouent qu'à CoD en 2021, c'est pas vieux et pendant la pandémie, ce chiffre a sûrement bougé mais il reste que ces gens existent et si tenté que CoD quittait PlayStation, ces joueurs quitteraient probablement la plateforme qui devient maintenant inutile pour eux également.
C'est une excellente nouvelle s'ils continuent leur politique de mettre leurs jeux sur game pass. Parce que ce sont de grosses licenses très appréciées de nombreux joueurs et le game pass est (pour le moment) très abordable donc intéressant en tant que joueur.
Ça l'est beaucoup moins pour "la concurrence et les joueurs" s'ils décident de les rendre exclusif à Xbox. Ce qu'ils ont déjà annoncé avec Bethesda et The Elder Scrolls 6.
Mais ça reste que ça crée un précédent.
Va-t-on se réjouir si demain Méta ou Alphabet rachète un gros éditeur pour mettre leurs jeux exclusif à leur plateforme ? Ou on applaudit juste parce que c'est Microsoft ? Ou contre Sony ? Pourquoi alors ça râle quand Epic achète des exclusivités pour leur plateforme ? Ne seraient-ce pas des exemples flagrants de deux poids deux mesures ?le 12/07/2023 à 23:58 -
KannagiExpert éminent séniorBon , ça sera pas la première fois que MS sera condamné pour abus de position dominantele 19/01/2022 à 9:45
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BouskRédacteur/ModérateurParce que tu ne comprends pas le problème, il n'y a pas de problème ?
Une exclusivité n'a rien de mal, tant que ce sont eux-mêmes qui la créent. Le problème c'est quand on essaye d'acquérir une IP déjà puissante pour en faire une exclusivité.
Si demain MS crée un studio et crée une copie de CoD qui fonctionne aussi bien, tout ce qu'on pourra dire c'est bravo. Là ils sont potentiellement en train d'acheter un monopole qui pourrait avoir de grosses répercussions économiques sur Sony.
Et ce n'est pas parce que le jeu ne t'intéresse pas ou qu'il a une note visiblement moyenne de la part des (supposés) joueurs sur certains sites qu'il ne rapporte pas plus d'un milliard par an.
En plus d'être à priori un gros argument pour les ventes de consoles
https://www.psu.com/news/73-of-playe...ty-exclusives/
https://www.pushsquare.com/news/2023...ays-new-survey
Et que certains joueurs seraient plus fidèles au jeu qu'à son support
https://www.thegamer.com/microsoft-a...uty-exclusive/le 10/02/2023 à 14:31 -
LittleWhiteResponsable 2D/3D/JeuxJe ne vois pas en quoi les autorités anti-trust ferait quelque chose. Microsoft n'a pas le monopole du marché du jeux vidéo (il y a toujours Sony et Nintendo), ni même le monopole du "Call Of Duty" (il y a toujours Battlefield).
Sinon, il faudrait aussi parler de Tencent ou encore de THQ qui deviennent de gros acteurs/racheteurs de studio... ce qui appui mon point du: il n'y a pas de monopole. le 18/01/2022 à 20:47 -
calvaireExpert confirméPlus généralement c'est le problème des gafam, ils rachètent tous les petits et concentre l'innovation et les richesses (et freine l'innovation une fois le monopole acquis).
J'ai l'impression que notre monde c'est une partie de monopoly géante et qu'a la fin il ne restera qu'1 grosse entreprise et c'est néfaste pour tous le monde (sauf pour les actionnaires de la boite).le 19/01/2022 à 10:17 -
kain_tnExpert éminentDisons que ça n'a pas fonctionné pour Nokia (ce qui est triste pour tous les employés et pour l'industrie Européenne).
Par contre avec le mobile, la "taxe Android" comme certains l'appelaient, a renfloué à elle seule la division jeux et mobile de Microsoft. Donc ils ont bien rebondi, oui.le 20/01/2022 à 15:05 -
KannagiExpert éminent séniorBill Gates, le philanthrope qui donne d’une main pour reprendre de l’autre
La philanthropie de Bill Gates alimente la machine capitaliste
D'ailleurs Bill Gates n'a jamais était philanthrope par vocation , juste qu'il a été accusé de pratique anti-trust , et comme il avait mauvaise presse , il a utilisé ces milliards pour se payer une belle image (et aidé ces copains milliardaires ) , une pierre deux coups !
Et comme je lisais :
ce déluge de philanthropie a contribué à l’avènement d’un monde où les milliardaires concentrent toujours plus de pouvoir sur les politiques d’éducation, l’agriculture mondiale et la santé comme jamais auparavant
Le soucis de cet achat ,c'est qu'il est "impossible" , la division XBOX n'aurait pas pu l'acheter (et n'importe quel gros acteur du JV , comme Sony ou Nintendo ou Valve non plus) ,c'est surtout MS qui a suffisamment de fond pour faire cette transaction et ça pose certaine question pour l'avenir (même hors JV ).le 22/01/2022 à 17:54 -
Prox_13Membre éprouvéC'est trop tard pour se réveiller maintenant, il fallait le faire il y a des années déjà, lorsque King & Activision avaient acquis Blizzard.
Les législateurs ne semblent pas réellement réaliser les impacts d'une fusion dans le domaine du jeu vidéo, visiblement, au grand dam des principaux concernés.
Pour l'instant, ils devraient plancher sur un moyen s'assainir la monétisation des jeux mobiles; quitte à taper sur les doigts de Blizzard, autant le faire sur des sujets d'actualité. La définition et/ou l'interdiction des pratiques insidieuses me parait être la priorité pour le consommateur.
Reste à savoir si la législation protège les individus, ou la valeur qu'ils créent... J'ai ma petite idée, mais pour rappel:
... Ce serait cocasse, non ?le 02/09/2022 à 12:17